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En reprenant la crêperie Bleu Marine, Laëtitia fait perdurer une histoire de plus de 65 ans à Saint-Brieuc
Laëtitia Le Neven est la repreneuse de la crêperie Bleu Marine dans le quartier de Robien, à Saint-Brieuc. À 40 ans, l’ancienne assistante dentaire entame une reconversion professionnelle dans les pas de Monika Marx, qu’elle connaît depuis 18 ans.
C’est un passage de relais qui a presque tout d’une transmission familiale. Ce dimanche 31 mars, Monika Marx confiera à Laëtitia Le Neven les clés de la crêperie Bleu Marine, dans le quartier de Robien à Saint-Brieuc, dont elle a été la patronne pendant dix ans. « Il y a une histoire de cœur derrière cette reprise », souffle Laëtitia, émue.
La crêperie, Monika l’a découverte grâce à Marguerite, une de ses meilleures amies. Marguerite dont Laëtitia est devenue, quelques années plus tard, la belle-fille en devenant la compagne de Julien, son fils. « Du coup, avec Monika, on se connaît depuis 18 ans », sourit Laëtitia. « Que ça soit elle qui reprenne, forcément, ça rajoute quelque chose », reconnaît Monika. « C’est plus qu’une passation, c’est une vraie transmission ».
« Commerce coup de cœur »
Laëtitia, elle, ne s’en cache pas. La crêperie est son « commerce coup de cœur. C’était reprendre celle-là ou rien d’autre ». Ce lieu qu’elle connaît si bien, où elle a passé « beaucoup de repas de famille », c’était celui où elle s’imaginait démarrer une nouvelle vie professionnelle. « C’est vrai que j’ai un profil atypique. J’ai d’abord été peintre en bâtiment. Puis assistante dentaire pendant plusieurs années ». Un poste qu’elle a quitté cet été après une rupture conventionnelle. Les discussions avec Monika avaient, elles, démarré en mai.
« J’avais envie d’être à mon compte, je suis passionnée de cuisine », pose la Briochine, qui habite à 300 m de la crêperie. Et qui entame une nouvelle reconversion à 40 ans. En suivant, là aussi, les traces de Monika. « J’ai assisté à son changement de carrière quand elle a repris la crêperie. C’est un exemple, je savais que c’était faisable ».
Dans les pas de Monika
Pour prendre la suite, Laëtitia a suivi une formation d’artisan-crêpier à l’Atelier de la crêpe à Saint-Malo. Elle est suivie par la CCI et Initiative Armor. « Mon dossier a été étudié ! », s’amuse-t-elle. « Et puis, bien évidemment, j’ai eu une grosse préparation avec Monika. J’ai appris à tourner comme elle et les recettes typiques de la crêperie ». Car Laëtitia, que les habitués de la crêperie se rassurent, compte bien marcher dans les pas de sa devancière.
Ça fait 65 ans que c’est une crêperie et je suis la cinquième derrière les billigs !
« L’idée, c’est évidemment de garder l’âme de la crêperie, de conserver ce qui m’a toujours plu en tant que cliente. Je m’inscris dans l’histoire du lieu. Ça fait 65 ans que c’est une crêperie et je suis la cinquième derrière les billigs ! ». La nouvelle crêpière va tout de même apporter sa petite touche personnelle avec un nouveau logo pour la communication et « en proposant de nouvelles suggestions, notamment ». « Elle a des idées jeunes, nouvelles, innovantes et qui vont parfaitement coller avec l’histoire du lieu », se réjouit Monika.
Après avoir récupéré les clés, ce dimanche 31 mars, Laëtitia Le Neven rouvrira la crêperie le 4 avril au midi. Une première ouverture en solo qui ne semble pas lui faire peur. « Je ne suis pas stressée, plutôt excitée. J’ai hâte ». Sa devancière, elle, n’a aucun doute. « Elle est prête, elle n’a plus besoin de moi ! ». Et c’est donc en simple cliente que Monika a prévu de revenir à la crêperie.
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