[Mise à jour le 27 mars 2024 à 17h05] Les plongeurs de la brigade fluviale de Saint-Pierre-des-Corps sont sortis de l’eau, à 16h 30 après avoir descendu la rivière l’Huisne jusqu’au Moulin le Comté, sans résultats. Les recherches vont se poursuivre pour retrouver un homme de 76 ans, porté disparu depuis le dimanche 24 mars au soir, à Nogent-le-Rotrou.
La gendarmerie de Nogent-le-Rotrou est toujours à la recherche d’un homme de 76 ans, disparu depuis dimanche 24 mars 2024, vers 19 heures.
L’homme, résidant dans le quartier des Gauchetières, avait déclaré « vouloir se jeter dans la rivière » d’après la gendarmerie. Sans nouvelles du septuagénaire depuis, les forces de l’ordre sont toujours à sa recherche malgré de gros moyens déployés dans la capitale du Perche eurélien. La brigade fluviale de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loir) examine depuis ce mercredi 27 mars 2023 midi, les fonds de la rivière l’Huisne. Une piste plus que probable.
Une brigade cynophile, un hélicoptère et l’aide de la Croix-Rouge à Nogent-le-Rotrou
Alertée par la famille de l’homme disparu, la gendarmerie de Nogent-le-Rotrou s’était mise en action dès le dimanche soir en faisant des rondes dans le quartier des Gauchetières, alors qu’une brigade cynophile avec un chien malinois était engagée sur place.
Les recherches se sont poursuivies le lendemain, toujours dans le quartier des Gauchetières, en questionnant les habitants, photo de l’homme disparu en mains, pour savoir si quelqu’un a pu l’apercevoir ces dernières heures. Puis un hélicoptère a été déployé pour survoler la ville.
Suite à notre article de lundi midi concernant cette disparition inquiétante, la Croix-Rouge a également proposé son aide et seize personnes ont été mobilisées ainsi que des quads et un drone.
Une brigade fluviale à l’étang de La Borde
Mardi 26 mars, la brigade fluviale de Saint-Pierre-des-Corps a descendu l’Huisne en canoë sur quatre kilomètres, de la promenade Camille-Silvy jusqu’au lieu-dit Le Petit Radray, afin de possiblement retrouver le corps, sans succès…
Et le lendemain, mercredi 27, la brigade fluviale était au plan d’eau de La Borde, sur la partie la plus proche de l’Huisne. « Il y a quatre plongeurs en ligne sous l’eau, on essaye de voir dans les bordures et proche des berges », présente le lieutenant.
À quatre de front, on couvre une surface importante. S’il est ici, il y a peu de chance qu’on passe à côté sans le voir.
« On essaye de faire une vérification de tous les points d’eau, ajoute le capitaine Martin, commandant de la gendarmerie nogentaise. On espère une issue favorable ».
Une piste du côté de la Promenade Camille-Silvy
Après les vérifications dans l’étang de La Borde, la brigade fluviale devait plonger dans une autre partie de l’Huisne l’après-midi afin de couvrir toute la rivière, mais a finalement été appelé à la promenade Camille-Silvy, suite au travail d’une nouvelle brigade cynophile.
Cette fois, un maitre-chien est venu avec un chien de Saint-Hubert, qui arrive à reconnaitre des odeurs, quatre, cinq, six, et jusqu’à dix jours après le passage d’une personne.
Je lui fais sentir un effet personnel de l’homme en partant de son domicile et je suis le chien.
« Le départ a été difficile avec beaucoup de courant d’air, mais une fois sorti des gros décloisonnés, Nylson (le nom du chien, NDLR) est allé en direction du centre-ville et proche de ce cours d’eau. Sur un terrain que je ne connais pas comme ici, c’est encore mieux car je ne peux pas lui donner d’indication ».
Des traces de pas ont justement été retrouvées au bord de la rivière, de quoi privilégier cette piste.
« C’est le chemin le plus probable et le plus court pour arriver jusqu’à la rivière », comment le capitaine Martin.
De nouvelles recherches dans l’Huisne
Passée sur l’Huisne en canoë mardi, la brigade fluviale de Saint-Pierre-des-Corps examine cette fois les profondeurs grâce aux quatre plongeurs. « Hier, le corps était peut-être à 30 cm sous l’eau, mais on ne pouvait le voir », assure l’un d’entre eux. Aujourd’hui, il pourrait toujours être immergé ou en surface.
Équipés de leur bouteille d’oxygène, les quatre plongeurs, accompagnés par le lieutenant sur un canoë, fouillent chaque recoin dans cette eau à 10°, et malgré un fort courant.
« C’est la première fois que ça dure autant de temps pour retrouver quelqu’un », glisse la capitaine Martin.
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