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Secteur des télécommunicationsSwisscom conclut le rachat de Vodafone Italia

L’opérateur téléphonique Swisscom rachète Vodafone Italia pour 7,6 milliards de francs.

L’opérateur Swisscom a annoncé vendredi avoir signé avec son homologue britannique Vodafone Group afin de racheter la totalité de Vodafone Italia pour 8 milliards d’euros (7,6 milliards de francs) en numéraire. Ce dernier sera fusionné avec Fastweb, la filiale transalpine du géant bleu.

«Vodafone Italia et Fastweb réuniront leurs infrastructures, leurs compétences et leurs aptitudes mobiles et fixes (…) pour faire émerger un fournisseur leader d’offres convergentes sur un marché qui se caractérise par des opportunités de croissance», a indiqué le groupe suisse dans un communiqué.

Selon l’opérateur helvétique historique, «la transaction constitue une opération cruciale permettant à Swisscom de réaliser son objectif stratégique de croissance rentable en Italie».

Swisscom avait confirmé fin février des «négociations exclusives» avec Vodafone concernant une acquisition des activités en Italie de son concurrent britannique.

Cette opération doit permettre de réaliser des synergies de 600 millions d’euros par an et d’augmenter le dividende de l’opérateur aux mains de la Confédération.

Rachat approuvé par le Conseil fédéral

Le rachat de Vodafone Italia n’est pas contraire aux objectifs stratégiques assignés à Swisscom, constate vendredi matin le Conseil fédéral dans un communiqué. Celui-ci prend acte de la transaction.

La Confédération est l’actionnaire majoritaire de Swisscom. Le Conseil fédéral a été informé à temps du projet de rachat, indique celui-ci vendredi matin.

Le gouvernement attend de Swisscom que les activités suisses et italiennes restent séparées sur les plans organisationnel et structurel. L’exigence selon laquelle Swisscom ne doit pas assumer de mandat de service universel à l’étranger reste inchangée.

Par ailleurs, le Conseil fédéral rappelle que la stratégie de propriétaire de la Confédération concernant Swisscom doit être réexaminée cette année, et ce indépendamment de la transaction. Cet examen portera sur les questions de privatisation ou de privatisation partielle de l’entreprise.

ATS