Lyon-Rennes : les Bretons privent l'OL de la finale de la Coupe de France

Psychodrame au parc OL. Rennes s'est qualifié mardi 2 avril pour la finale de la Coupe de France aux dépens de Lyon (3-2). Une victoire qui intervient alors que le président lyonnais Jean-Michel Aulas devait annoncer après la rencontre s'il prolongeait ou non l'entraîneur Bruno Genesio. Finalement, la décision est repoussée à la fin de la saison, après une conférence de presse lunaire.

Rennes affrontera en finale, le 27 avril au Stade de France, le vainqueur de PSG-Nantes, qui se joue mercredi 3 avril (21h). "C'est une formidable performance, une performance héroïque, notre performance a de la valeur, on a éliminé Lille, on est venu chercher notre qualification ici à Lyon", s'est félicité Julien Stéphan, coach de Rennes, à la fin de la rencontre, au micro de France 2.
Pour l'OL, c'est un échec terrible. L'équipe est sortie sous les sifflets des virages avec des appels à la démission de Genesio. Le reste du stade s'est vidé en quelques minutes sans un bruit. L'absence de trophée depuis 2012 est l'un des principaux griefs. Pourtant, l'OL, mené deux fois à la marque a su égaliser à deux reprises avec un but de Bertrand Traoré (47e) et un autre sur penalty de Moussa Dembélé obtenu pour une faute de main de Benjamin André sur un tir de Houssem Aouar (74e).

Bensebaïni envoie Rennes à Saint-Denis

Les Rennais ont pris l'avantage peu avant la mi-temps par M'Baye Niang à la réception d'un centre de la droite d'Ismaïla Sarr (40e) puis par Benjamin André sur un corner joué par Hatem Ben Arfa (55e). Les deux fois, le défenseur brésilien Marcelo est totalement passé au travers. En fin de partie, c'est l'arrière gauche Ramy Bensebaïni qui a porté le score à 3-2 pour envoyer Rennes au Stade de France.

Pour Lyon, la quête de la 2e place de L1 est désormais primordiale et la victoire contre Dijon, samedi au Parc OL apparaît impérative dans la perspective de pouvoir rattraper Lille qui compte quatre points d'avance.