Dans le cadre du CAIM (Contrat d’aide à l’installation des médecins), l’Assurance maladie continue de soutenir et d’apporter une aide financière aux médecins et spécialistes, voulant se lancer dans leur profession libérale. Pour l’Assurance maladie, il paraît important d’accompagner les médecins et spécialistes, faute de présence dans l’ensemble du territoire.
Dermatologue, Line Adelmand profite de ce coup de pouce pécuniaire pour prendre la place de la néo-retraitée, Sylvie Launay. D’origine syrienne, la docteure a grandi dans le Cotentin, effectué de nombreux remplacements du côté de Grenoble et au CHU de Caen (Calvados). Pour cette amoureuse de Cherbourg (Manche), il paraissait logique de s’installer définitivement ici et prendre la relève de sa consœur, au sein du cabinet de dermatologues situé au 17, rue de Lorraine.
La notion de groupe est « importante »
« Quand la docteure Launay m’a proposé de reprendre le cabinet, je n’ai pas hésité une seule seconde. Je ne me serais pas vu exercer seule dans mon cabinet. Le fait de travailler aux côtés de différents collègues permet d’avoir du partage et de l’échange, qu’il soit médical ou non », confie la dermatologue.
Nous pensons aussi que la notion de groupe est importante. Non seulement pour la qualité de vie du médecin, mais aussi pour la qualité des soins.
Bien qu’en retraite, la docteure Launay reste présente au sein du cabinet afin d’assurer les remplacements et pallier aux absences.
C’est donc en présence de Philippe Decaen et Jacques Coquelin, vice-président de la communauté d’agglomération du Cotentin, en charge de la santé, que la docteure Adelmand a pu signer et valider son engament auprès de la CPAM. Ce contrat d’aide à l’installation permettra au médecin d’équiper son cabinet avec de nombreux outils.
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Téléexpertise
« Cette aide financière va me permettre de développer l’activité en investissant dans différentes machines. J’aime particulièrement certaines lampes et des lasers, tout ceci a un but médical. »
Par ailleurs, la dermatologue réalise des téléexpertises.
Il y a de plus en plus de demandes. Les médecins généralistes informent régulièrement de cette pratique auprès de leurs patients. Si nous sommes limités au niveau de la distance, c'est dans le cas où il y aurait un besoin de rencontrer le patient et d'approfondir les examens.
En représentant le Cotentin, Jacques Coquelin rappelle que la collectivité apporte sa contribution et le soutien à l’installation du médecin. « On est vraiment en collaboration directe avec la Caisse primaire d’Assurance maladie. On a un rôle différent, mais complémentaire. Ça peut aller d’un emploi pour le conjoint à la recherche d’un logement, toujours en lien avec le développement du milieu médical. »
L’élu en profite pour annoncer la création d’un centre de santé salarié communautaire, au 1er janvier 2025.
De notre correspondant Florian BILLARD
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