Conséquence de l’inflation: un Québécois sur deux moins susceptible d’acheter une voiture
Près d’un Québécois sur deux préfère renoncer à posséder une voiture à cause de l’inflation et des coûts qui y sont liés, même si bon nombre d’entre eux considèrent qu’avoir un véhicule reste essentiel, selon un récent sondage de la plateforme d’autopartage Turo.
Plus d’un répondant québécois sur dix prévoit de se séparer de sa voiture ou d’en louer une à l’avenir.
L’une des principales raisons invoquées actuellement pour ne pas avoir de véhicule ou en louer un est qu’avoir une voiture coûte trop cher dans le budget.
«Alors que le coût de la vie ne cesse d’augmenter, les Canadiens et les Canadiennes reconsidèrent le modèle traditionnel de propriété d’une voiture, qui peut représenter un lourd fardeau financier pour le propriétaire», a expliqué Cédric Mathieu, vice-président principal et directeur de Turo Canada.
Si 84% des Québécois interrogés possèdent une voiture, ils reconnaissent qu’elle reste inutilisée 96% du temps.
Pour autant, malgré la rareté de l’utilisation de leur véhicule, 77% des Québécois estiment qu’il serait impossible pour eux de ne pas en avoir un. Près de 56% d’entre eux évaluent également qu’ils devraient changer d’emploi s’ils ne possédaient pas de voiture.
L’autopartage toujours plus populaire
L’autopartage semble de plus en plus répandu pour contrer le problème du coût d’une voiture et est principalement prôné par les jeunes de 25 à 34 ans, dont 21% ont utilisé ce service au cours des 18 derniers mois.
Les propriétaires de véhicule semblent aussi y trouver leur compte puisque 10% d’entre eux sont ouverts à partager leur voiture sur une telle plateforme et invoquent comme raison le revenu supplémentaire (34%).
Ce service est principalement utilisé pour des voyages locaux (37%), mais aussi pour faire les courses (29%) et pour voyager à l’étranger (16%).
Le sondage a été réalisé par Léger auprès de 1500 Canadiens de plus de 25 ans du 11 au 18 décembre 2023.
