Au sein du CNR de Marcoussis, le XV de France Féminin a pris ses quartiers. Le Tournoi des 6 Nations approche à grands pas, avec des débuts ce samedi 23 mars contre l’Irlande au Mans (15h15). Une présence ne passe pas inaperçue : celle de la petite Nina, bientôt 2 ans.
Agathe Sochat profite de sa fille
Nina, c’est la fille de la talonneuse Agathe Sochat. La joueuse du Stade Bordelais réfléchissait depuis un moment à l’idée de pouvoir profiter de sa fille durant le Tournoi des 6 Nations, qui engendre pour la femme de 28 ans une absence de plusieurs semaines du cocon familial. La FFR a répondu favorablement à sa demande. Une grande première.
« C’est un besoin que j’ai exprimé. Je suis ravie d’avoir eu une écoute à ce sujet. On m’a proposé qu’elle vienne trois jours au CNR. En marge des entraînements, c’est vraiment un bonheur de l’avoir avec moi ici. Cela rend les 6 semaines un peu moins longues », sourit Agathe Sochat.
Un bol d’air
La petite Nina n’est pas toujours avec sa maman. Les séances d’entraînement, de musculation ou de vidéo, « c’est le travail ». Nina reste à l’écart, avec l’épouse d’Agathe Sochat, présente également au CNR de Marcoussis. Mais dès qu’il y a du temps libre, la talonneuse en profite pour passer du temps avec sa fille.
« On a des temps OFF, j’en profite à ces moments-là. Même ne serait-ce que 20 minutes, c’est parfois très ressourçant », savoure Agathe Sochat. « On tirera le bilan après, peut-être qu’il y aura des petits ajustements. On tâtonne. Mais d’un point de vue bien-être personnel et pour le groupe, c’est une bouffée d’air. J’en suis ravie ».
Mascotte du XV de France Féminin ?
La présence de la petite Nina, elle est en effet appréciée au-delà même du couple Sochat. « Un enfant ça donne toujours le sourire. C’est une boule d’oxygène pour nous toutes. Nina, tout le monde la connait, elle nous fait rire », souligne la pilier Annaëlle Deshayes. Il n’y aurait même qu’un pas pour qu’elle devienne la mascotte du XV de France Féminin.
Ce mercredi, Nina va quitter sa maman et le CNR de Marcoussis. Mais qui sait, l’expérience se renouvellera bientôt. « Peut-être qu’un jour, ça ne sera même plus un sujet », conclut Agathe Sochat.
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