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Entre chiffres et nouvel équipement au 12/14 : ce qu’on a retenu du budget de la ville de Lens

Investissements, état de la dette, poids de la masse salariale, avec ou sans emprunt… ? Résumé de ce qui va émailler le budget primitif de la ville de Lens, en 2024.
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Côté chiffres

Si l’on se résume… Pas de hausse des taux d’imposition locaux en 2024 à Lens. Une stabilité qui « tient » depuis 2012. Thibault Gheysens, grand argentier lensois, évoque dans sa présentation synthétique une stabilité des dotations et participations de l’État cette année (près de 21 millions d’euros), un encours de la dette de 29 millions d’euros (plafonné à 45 millions d’euros) : « La dette a diminué de près de 50 % en dix ans, ce qui est la traduction d’une stratégie de désendettement de long terme », traduit Sylvain Robert, le maire de Lens. Si la ville n’a pas eu recours à l’emprunt l’an passé, elle en contracte un à hauteur de 6,7 millions cette année.

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Une « année 12/14 »

3,7 millions d’euros d’investissements inscrits au budget pour la cité 12/14 cette année. Les opérations de renouvellement urbain dans la cité sont légion (nous y reviendrons) mais le « scoop », c’est l’annonce de la construction d’un nouveau centre socioculturel. Il sera situé parvis Saint-Édouard, à l’emplacement de l’ancien CAJ, qui, lui, sera détruit. « Il y aura une liaison entre le futur centre social et l’école Jean-Macé », a indiqué Jean-Pierre Hanon, premier adjoint au maire. Un concours de maîtrise d’œuvre va être lancé. L’ancien CAJ, historiquement école des ménagères de la cité 12, était pressenti pour accueillir un pôle d’activités autour de l’économie sociale et solidaire (ESS), dont une partie était sous maîtrise d’ouvrage de la Communauté d’agglomération Lens-Liévin (CALL), propriétaire d’un des trois bâtiments du site. Le modèle économique n’étant pas viable, le projet a été abandonné.

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Les réactions

Bruno Clavet (RN) dénonce un investissement en trompe-l’œil, « trop faible pour une ville comme Lens » et déplore à la fois l’absence de baisse des taux d’imposition et une masse salariale qui progresse pour atteindre 30 millions d’euros (+2,65 % par rapport à 2023). Sans surprise, son groupe votera contre. « Les dépenses de fonctionnement ne sont pas maîtrisées et si rien ne change, nous allons droit dans le mur. » Une remise en cause du budget que Sylvain Robert juge « inacceptable. Un contrôle de légalité par le préfet existe, donc si nous ne sommes pas dans les clous, la ville le saura vite et ça vous évitera des frais de justice ». Bruno Clavet ayant annoncé qu’il allait saisir la justice administrative pour attaquer « l’insincérité » du budget lensois.

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