Ses livres colorés s’étalent sur son stand. Sabrina Gouilloux, jeune auteure originaire de Montreuil-aux-Lions, dans le sud de l’Aisne, accueille ce jour-là le visiteur avec ses ouvrages à portée de main. Impossible de ne pas y jeter un œil : « J’expose aujourd’hui avec succès à ce Salon des écrivains de Lire en Brie, en Seine-et-Marne, avec mes mangas et romans illustrés. »
Au lendemain de ce rendez-vous littéraire qui vient de fêter ,dans la petite commune de Saint-Germain-sous-Doue, ses 15 ans d’existence, elle nous en dit un peu plus sur son parcours : « Je dessine depuis toute petite, déjà en maternelle mon poignet me démangeait beaucoup ! C’est comme si il fallait que je sorte ce que j’ai de la tête. »
Le manga
Puis les dessins animés manga sont arrivés en France. Elle poursuit : « Entre Dragon Ball, Sakura card captor, Pokémon et Yu-Gi-Oh, en passant par les jeux vidéo avec la série The Legend of Zelda et Pokémon principalement, mon amour pour le dessin manga n’a fait que grandir. »
Une évidence pour elle se profile alors : « Au collège, je m’intéresse un peu plus à la langue japonaise et achète mes premiers mangas papier. Une lecture en monochrome et pas dans le sens de lecture française… J’ai eu un peu de mal au début ! »
Au lycée, son choix est vite fait. Elle prend une option supplémentaire lors de ses études, celle de cinéma audiovisuel. L’auteure touche là une matière qui la fera travailler storyboard et scénario, des atouts majeurs dans la réalisation du manga…
Au Japon
Une fois son bac Spécialité Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) en poche, Sabrina Gouilloux se tourne vers une école supérieure à Paris : Eurasiam Yutaka :
« J’y fais mes études axées sur beaucoup de domaines : art académique, 3D, sculpture, scénario et charadesign, langue japonaise, etc. Ma dernière année s’est passée au Japon, j’étais encadrée par une école supérieure réservée aux femmes dans la ville d’Ogaki. J’obtiens mon diplôme japonais au Japon et français une fois rentrée en France. »
Et de conclure : « Ayant vu la difficulté en France comme au Japon, j’ai compris que ce genre de travail n’était pas vraiment pour moi, du moins, pas présenté comme on nous le propose dans la généralité. C’est pourquoi je continue de dessiner à mon rythme sur mon temps de loisir après mon temps plein. »
Très présente sur les réseaux sociaux, Sabrina Gouilloux fait connaître sa passion, son travail comme son œuvre prometteuse à découvrir en lecture gratuite : @tarte0pomme.
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