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Attention, suprématie blanche: des avertissements ajoutés par une université à ces contes pour enfants classiques

Peter Pan
Photo courtoisie


Des contes pour enfants, comme «Peter Pan» et «Alice au pays des merveilles», afficheraient désormais une clause avertissant les lecteurs d’un contenu potentiellement offensant et d’exemple de «suprématie blanche», dans une université en Angleterre.  

«Nous avons la responsabilité de donner l’accès à des livres historiques et d’informer nos étudiants et autres utilisateurs du contenu de nos archives institutionnelles et de nos collections spéciales que beaucoup trouveraient offensant et obsolète», a indiqué un porte-parole de l’Université de York St John à «The Telegraph» mercredi.

«Peter Pan», «Alice au pays des merveilles», «Le Tour du monde en quatre-vingts jours»: dès les premières pages de ces contes classiques datant du 19e au 20e siècle, un avertissement aurait été ajouté par l’université anglaise pour avertir les lecteurs de la présence de contenu offensant pour un public moderne, selon le média britannique.

Ces derniers pourraient notamment contenir des «récits colonialistes», avec un vocabulaire et des images qui pourraient paraître «racistes» ou «bouleversants et offensants» aujourd’hui, montrant des exemples de «suprématie blanche», peut-on lire dans l’avertissement.

Le média britannique a relevé par exemple l’utilisation du terme «les sauvages» par Peter Pan, pour faire référence aux peuples qui habitent le Pays imaginaire.

Dans «Alice au pays des merveilles», c’est plutôt le personnage de la chenille, qui fume la chicha, qui aurait valu au conte un avertissement dès la prémisse, puisqu’il s’agirait d’une représentation stéréotypée de peuples orientaux.

N’empêche, l’Université a estimé que ces ouvrages valent la peine d’être préservés et conservés, notamment pour «donner accès aux preuves de la marginalisation raciste et des stéréotypes» véhiculés «à travers la littérature pour enfants au cours de cette période», selon «The Telegraph».

La collection de littérature pour enfants Rees-Williams, détenue par l’Université britannique, engloberait environ 3000 ouvrages, avec des clauses d'avertissement qui auraient fait leur apparition parmi les pages depuis 2019.

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