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À Saint-Aaron, ils sont champions de France de canicross de père en fils
À Saint-Aaron, chez les Renault, on partage la passion du canicross. Récemment sacrés champions de France, le père et le fils dévoilent la recette de leur succès. Essentiellement, de l’entraînement et de l’amour pour leur compagnon de course à quatre pattes, Rafale.
Sur la table de la salle à manger trônent les deux trophées, ramenés par les Renault du championnat de France de canicross, le week-end du 10 mars. L’or en canicross benjamin, pour le fils, Thomas. La première place en cani-trottinette, pour son père, Tanguy. Ces deux disciplines consistant à associer un chien à un coureur à pied ou à trottinette.
Du haut de ses 7 ans « et demi », Thomas raconte, avec calme et assurance, le week-end riche en émotions qu’il vient de vivre. « Le parcours était difficile, avec beaucoup de boue, et j’ai eu peur de me faire rattraper par les autres », se remémore le garçon. Mais sur ce point, il est tranquille : depuis ses débuts en compétition il y a six mois, il est monté sur le podium à chaque fois. Et pour sa première année aux « France », le voilà champion !
Il y a un secret. Chez les Renault, on est biberonné au canicross dès tout petit. Ana, la cadette, a commencé la course dès 2 ans, avec ses parents. Thomas, c’était à peine plus tard. Voir leurs parents courir, ça leur a donné « envie de faire pareil ».
Ça pour courir, le papa Tanguy, court. Prof de sport, gérant d’une salle et invétéré du footing, il pratique le canicross depuis onze ans. D’abord avec Darius, un compagnon de « petit format », puis avec Lana, et aujourd’hui, Rafale, avec qui il forme un duo redoutable sur les pistes de cani-trottinette, sacré champion de France pour la deuxième année consécutive.
Rafale, l’atout canin
Rafale est sans conteste l’une des clés de ce succès. 37 kg, 76 cm au garrot : le Greyster - un croisement entre un grand lévrier et un Braque allemand, est taillé pour la compétition. Autre atout, et pas des moindres, son caractère fonceur et intrépide.
Bien sûr, le pedigree joue, Rafale vient « d’une lignée de chiens de traîneau, faite pour la traction », retrace Tanguy. Mais derrière chaque victoire, il a de l’entraînement. « Il est nécessaire d’être attentif au chien, bien choisir sa nourriture, l’emmener chez l’ostéopathe, avoir du bon matériel… Sinon, on ne va pas bien loin ».
Ensuite, pendant la course, il faut l’épauler, expose le jeune Thomas. Parce que c’est quand même Rafale qui tire, faisant gagner jusqu’à 5 km/h supplémentaires au garçon. « Sur le parcours, je l’encourage en disant : "continue comme ça, c’est bien !", jusqu’à l’arrivée. » La complicité avec son fidèle compagnon, c’est ce qui fait le sel de ce sport, confient père et fils.
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Après leurs récentes performances, les Renault peuvent enfin souffler un peu. Mais le répit sera de courte durée puisque les « Monde », qui auront lieu en octobre en Italie, se profilent déjà à l’horizon. Thomas espère bien y être sélectionné ; tandis que Tanguy vise un titre. « Il faut y croire jusqu’au bout, sourit le Lamballais, et cultiver un brin de folie ! ».
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