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La une du numéro 3907 de Paris Match

Albert et Charlene de Monaco en Une de Paris Match.
Albert et Charlene de Monaco en Une de Paris Match. © Paris Match
La Rédaction , Mis à jour le

La une du numéro 3907 de Paris Match, du 13 mars 2024 : Albert de Monaco, un entretien exclusif.

Albert II contre-attaque

Le prince, qui vient de célébrer son 66ème anniversaire, nous a reçus pour évoquer les affaires qui ont secoué le Rocher.

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Sa priorité : tendre la main aux générations futures. Et restaurer la confiance en la Principauté. Des fuites sur Internet, orchestrées en 2021 sur fond de guerre immobilière, avaient obligé le prince à limoger son premier cercle de collaborateurs, soupçonnés de malversations. L’un d’entre eux, son administrateur de biens depuis 2005, n’a pas hésité à multiplier les accusations : train de vie exorbitant de la famille princière, montages financiers offshore, astuces pour échapper au fisc français… Face à cette déferlante destinée à le salir, Albert II préfère se tourner vers sa famille et l’avenir. Avec ces festivités, il inaugure une ère nouvelle qu’il espère sans fausse note.

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Un extrait :

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« …Vous savez, ce n’est jamais facile de se sentir trahi par des personnes qui, au départ, étaient de confiance et dont on s’aperçoit, lorsque l’on scrute d’un peu plus près, que le travail n’était pas bien fait et de façon un peu opaque, avec des montages compliqués. […] Maintenant, il faut aller au bout du processus : la justice tranchera… »

Rencontre Stéphane BERN

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Amiral Philippe de Gaulle

Testament amer

 

Le fils du général de Gaulle, disparu à 102 ans, nous a laissé un livre de souvenirs inédits, dont nous publions les premiers extraits.

Il avait l’honneur écrasant d’être l’héritier d’un grand homme. Décédé aux Invalides dans la nuit du 12 au 13 mars, Philippe de Gaulle avait, comme son père, une certaine idée de la France, un sens aigu du devoir et un nez « cyranoesque ». Quelques semaines avant de mourir, il achevait ses « Derniers souvenirs » (éd. Plon), où défilent anecdotes, réflexions et confidences. S’il écorne parfois l’image paternelle, l’admiration, jusqu’au bout, reste la note dominante. De ses propres souvenirs d’une guerre menée au front à son analyse de la société contemporaine, en passant par les difficultés d’être un « fils de… », ce témoin privilégié de l’Histoire se sera autorisé une pleine franchise.

Un extrait :

Philippe de Gaulle : « …Mon père était un personnage en quelque sorte extérieur, qui échappait à sa famille. D’une manière générale, il tenait les siens à distance. Nous lui servions d’exutoire, il déversait sur nous son ire ou ses impatiences. Il ne nous consultait pas véritablement. Il usait de nous comme de cobayes qu’il provoquait pour en saisir les réactions… »

 

Vahina Giocante

Plus jamais femme-objet

 

Dans son livre « À corps ouvert », la comédienne raconte l’inceste que lui a fait subir son père. Et témoigne d’un milieu du cinéma toxique.

La vérité toute nue. L’actrice du « Libertin », de « Lila dit ça » et de « Mata Hari » décrit sa longue trajectoire pour se reconstruire. Propulsée très tôt devant les caméras, elle avait disparu à 35 ans, sans un mot, après plus de vingt ans de carrière. Aujourd’hui, Vahina Giocante réapparaît pour raconter son histoire : un père qui abuse d’elle dès l’âge de 5 ans, la plainte qu’elle déposera contre lui à 17 ans, « ce corps qui a accumulé des mémoires de honte et de culpabilité », dit-elle. L’occasion aussi de confier à notre reporter les violences vues et vécues dans les coulisses des tournages. Les raisons de son éclipse.

Un extrait :

Vahina Giocante : « …[Actrice] c’est quand même le seul métier où votre supérieur hiérarchique peut vous demander de simuler un acte sexuel ou de vous mettre nue. C’est la porte ouverte à tous les abus. Et la frontière est effectivement très mince entre le désir créatif et le désir sexuel… »

Entretien Christophe CARRIÈRE

 

Fabien Ferré

La tête dans les étoiles

 

Hier encore inconnu, le chef de La Table du Castellet, dans le Var, vient d’obtenir la récompense suprême décernée par le Guide Michelin.

Il est la fine fleur d’une cuisine qui fait chatoyer la nature. Et le visage d’une jeune génération de chefs mise en lumière cette année par le célèbre « Guide rouge ». À 35 ans seulement, Fabien Ferré réalise un exploit aussi étourdissant que ses plats en obtenant trois étoiles d’un coup pour sa toute première table. Une ascension fulgurante pour ce fils de pâtissiers-chocolatiers qui a toujours assumé sa préférence pour le salé. Cette promotion historique n’a surpris ni ses clients ni ses proches. Alicia, sa compagne, confie : « Sous des dehors calmes, il a déjà beaucoup d’autorité et de caractère. » La patte des grands.

Un extrait :

Fabien Ferré : « …Ce qui compte pour moi, en cuisine comme en rugby, c’est d’aller droit au but. Je n’aime pas les fioritures, je veux que les plats soient sincères, percutants, authentiques… »

Portrait Catherine ROIG

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