Aulnay-sous-Bois : la friche de PSA trouvera-t-elle preneur grâce au PSG ?

En proposant d’accueillir l’hypothétique futur stade du club de football parisien, le maire Bruno Beschizza espère accélérer l’aménagement du Val Francilia, une zone de 300 ha englobant les terrains occupés par le groupe automobile jusqu’en 2014.

Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). La construction du site de maintenance des lignes 16 et 17 du Grand Paris Express et l'arrivée plusieurs entreprises (Carrefour, Chronopost, Chimrec) ont permis d'aménager une partie des 180 hectares qui appartenaient à PSA. Mais il reste de l'espace. DR
Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). La construction du site de maintenance des lignes 16 et 17 du Grand Paris Express et l'arrivée plusieurs entreprises (Carrefour, Chronopost, Chimrec) ont permis d'aménager une partie des 180 hectares qui appartenaient à PSA. Mais il reste de l'espace. DR

    Et si le successeur tant recherché de PSA (désormais Stellantis) à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) était le PSG ? Une seule lettre et un monde séparent ces deux marques. La première fut un fleuron de l’industrie automobile, qui drainait encore 3 000 ouvriers dans son usine du nord de la commune avant l’annonce de sa fermeture en 2012. Cette même année, la seconde passait intégralement sous pavillon qatarien. Une petite mort d’un côté, une seconde naissance de l’autre. Clin d’œil du destin, ces deux histoires sont aujourd’hui susceptibles de se percuter.

    Le 13 février, le maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza (LR) annonçait que sa ville était « prête à accueillir le Paris-Saint-Germain ». Quelques jours plus tôt, la présidente du conseil régional d’Île-de-France Valérie Pécresse (LR) appelait les élus franciliens à identifier les réserves foncières sur lesquelles le club de la capitale pourrait bâtir son futur stade. En froid avec Anne Hidalgo (PS), le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi compte « bouger du Parc des Princes » en raison du refus de la maire de Paris de lui céder l’enceinte sportive.