Justice annonce la date de sortie de son album et dévoile deux titres dont « One Night/All Night » avec Tame Impala

"One Night/All Night" le mélange parfait

Entre le groove de Kevin Parker et le punch des Justice, ce titre arrive comme une évidence que l’on aurait niée trop d’années. Ce sont deux univers qui devaient se croiser. On ressent toute l’inspiration commune pop-rock psyché des années 80 dans leurs synthés et l’atmosphère planante apportée au titre.

“And I could be your woman” nous chante l’Australien de façon entêtante. C’est le sujet de prédilection de Justice que l’on retrouve vu que cela parle de "Woman", nom du précédent album du duo Français. D’ailleurs, sans rien enlever à la fraîcheur et la créativité renouvelée du titre, on peut clairement l’associer aux influences de l’album "Currents" de Tame Impala et de "Woman" respectivement sortis en 2015 et 2016 et sans doute dans les meilleurs œuvres des deux discographies respectives.

Le morceau "One Night/All Night" est d’ores et déjà à découvrir dans la playlist de JAM en radio, sur le DAB + ou les applications de streaming.

"Generator", l’efficace

"Generator", c’est la puissance de l’album, avec ce titre on ressent toute la force circuler dans la croix magique de Justice. Un son et des premières notes suffisent à comprendre dans quel univers on va être emporté. Un peu à l’image des précédents titres "Génésis" ou "Havy Metal", ce morceau est taillé pour le live, il pousse les limites des instruments au maximum de leurs capacités.

Sous la couche agressive des leads on est aussi immédiatement plongés dans un voyage grandiloquent, une ambiance quasiment faite pour partir… Sur une odyssée spatiale…

Retour sur les bases de l’aventure Justice

Comme les deux premiers morceaux que l’on vient de découvrir nous replongent dans une nostalgie de la French Touch des années 2000 avec ce génie de modernité en plus, revenons sur le parcours qui nous a mené à cela.

Ce paragraphe aurait pu s’appeler " Justice, une histoire de fromage fondu ".

Tout commence en 2003 autour d’une bonne raclette, oui oui vous ne rêvez pas. A l’époque Pedro Winter en est aux prémices de l’idée du label Ed Banger et se retrouve à un dîner… Raclette chez les parents d’un certain Gaspard Augé. Ils sont une dizaine autour de la table dont Xavier de Rosnay aussi et en fin de repas c’est le duo qui accapare Pedro Winter dans une chambre pour lui faire écouter leur remix de " Never Be Alone " de Simian dont il tombe amoureux instantanément comme le raconte Julia Pialat dans l’ouvrage "Ed Banger Records : une histoire des musiques électroniques françaises".

Ce coup de cœur tombe bien, il monte un label au même moment. C’est donc là que l’aventure Justice débute sérieusement avec cette release, succès underground en 2003 qui sera rebaptisé un an plus tard… " We Are Your Friends ".

La suite, c’est leur deuxième maxi, il s’appelle " D.A.N.C.E. " et devient un nouvel hymne de l’électro à la française ce qui les emmène à sortir un premier album studio, " Cross " qui fait encore écho aujourd’hui dans leur nouveau projet !

Toujours bercé par le disco, le rock métal et l’électro-trash, Justice confirme son statut de poids lourd de la musique dans son sens le plus large.

Pour découvrir Justice et leur "Hyperdrama" en live sur scène, c’est au Dour Festival que ça se passera le dimanche 21 juillet en clôture de la mainstage.