À Blanquefort, Axtom lance en mars son projet à 2.500 emplois sur l'ancien site de Ford
Annoncé en juillet 2023, le projet de village d'entreprises de l'aménageur Axtom entre dans une nouvelle phase en ce mois de mars, avec le début de la concertation préalable. Le cofondateur de l'entreprise, Joël Soulignac était ce jeudi l'invité de L'éco d'ici.
C'est une nouvelle phase qui s'ouvre pour le projet Axtom à Blanquefort. Annoncé au mois de juillet 2023, ce projet, lancée par l'entreprise d'aménagement, vise à créer un village d'entreprises sur les 50 hectares rachetés par Axtom au constructeur américain. Ford avait quitté le site de l'usine en 2019, supprimant 849 emplois directs. À partir de ce mois de mars, c'est le début de la concertation préalable. Il sera possible de donner son avis à la mairie de Blanquefort, ou sur le site Participation de Bordeaux métropole.
Une période qui permettra de "modifier notre plan global et tenir compte des observations", explique sur France Bleu Gironde Joël Soulignac, cofondateur d'Axtom. Ensuite, au mois de juillet, après la concertation, les études environnementales, et la fin de la dépollution du site par Ford, il sera temps de déposer le permis d'aménager. Enfin, "la première pierre devrait être posée dans l'année 2026 avec la livraison fin 2026-tout début 2027".
Crèches et commerces au milieu des entreprises
Le projet, c'est donc ce village d'entreprises, avec de multiplies sociétés qui viendraient remplacer Ford, qui était la seule installée sur les lieux depuis les années 1970, pour "ne pas se retrouver coincés par une seule entité". Un "village d'aujourd'hui", comme l'appelle Joël Soulignac, avec "des services proposés aux salariés", comme des crèches ou des commerces. Mais "90% des bâtiments seront industriels", reprend Joël Soulignac, qui table sur un objectif de "2.500 emplois".
Reste à savoir quelles entreprises s'installeront. "On a déjà cinq entreprises locales qui, connaissant le projet, se portées candidates", comptabilise le cofondateur d'Axtom, qui vise aussi plus loin. "On est pratiquement certain que des entreprises internationales vont être intéressés par le site", assure-t-il.
