La Reine jaune, de Joseph Macé-Scaron: les fantômes de Roquebrune
CRITIQUE - Une nouvelle enquête du gendarme Guillaume Lassire et de l’archiviste-paléographe Paule Nissen. Facétieux.
Roquebrune-sur-Argens est une cité du littoral méditerranéen réputée pour ses vins, ses pins, ses vieilles pierres… et ses fantômes. C’est dans cette ville que Xavier Dupont de Ligonnès a été aperçu pour la dernière fois. À en croire des riverains bavards à l’heure de l’apéro, on a revu le plus célèbre disparu de France sous diverses formes, notamment celle d’un carme déchaussé.
Dans La Reine jaune, c’est doté des qualités d’un examinateur que le revenant semble s’être introduit dans la bibliothèque municipale pour annoter et corriger un récit biographique qui lui a été consacré. Du moins pour ceux qui croient aux fantômes. Récemment muté dans le Var après avoir fait des étincelles en Seine-Maritime (Voir La Falaise aux suicidés paru dans la même collection en 2022), le capitaine de gendarmerie Guillaume Lassire est un esprit logique. Il n’y croit pas.
Sentimental et macabre
Le voilà cependant assailli de toutes parts. Car le placide pandore doit également enquêter sur une auto-stoppeuse fantôme que prétendent…
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