Je me suis ENCORE fait arrêter par la police

Paul Mirabel ©Radio France - Capture écran
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Paul a de nouvelles mésaventures avec la justice.

Bonjour à tous,

Comment ça va, tout le monde se porte bien? De mon côté, ça va, même si je suis un peu agacé aujourd'hui. Vous vous souvenez quand je vous ai raconté que je m'étais fait arrêter par la police une fois ? Eh bien, figurez-vous que ça m'est encore arrivé cette semaine. C'est comme dans ces suites de films où le premier opus a du succès, il y a toujours une suite. Alors, laissez-moi vous raconter mes nouvelles mésaventures avec la justice.

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Récemment, je circulais tranquillement sur mon petit scooter. Il faisait beau, les oiseaux chantaient, et je respectais scrupuleusement la limitation de vitesse, c'est-à-dire à Paris, 11 kilomètres par heure. Il y avait même un piéton qui marchait à côté de moi, et il allait plus vite que moi ! J'étais content en pensant à mon cachet sur France Inter, mais ensuite, je me suis rappelé que ce n'était pas si impressionnant que ça. Je portais une petite cagoule pour ne pas avoir froid au visage et protéger ma peau. Je l'avais achetée en pensant ressembler à un personnage de Call of Duty, mais en réalité, je ressemblais plus à un préservatif usagé. Donc, pour résumer, on aurait dit un préservatif conduisant un scooter à Paris, ce qui ressemble étrangement à un pitch de film de Quentin Dupieux.

Et pendant que je roulais gentiment, devinez ce que j'ai vu ? Un policier sur le bord de la route me faisant de grands signes avec ses bras, comme si j'étais un Airbus A380 atterrissant à Charles de Gaulle. Évidemment, à ce stade de ma vie, je ne me suis jamais identifié en tant qu'Airbus A380. Ensuite, le policier, ou peut-être le steward, je ne suis pas sûr, m'a dit "Monsieur, mettez-vous sur le côté". Alors, j'ai commencé à me placer en position de gainage latéral, mais il m'a précisé qu'il voulait que je déplace mon scooter sur le côté, pas moi en tant que tel. C'était une illustration évidente du fait que je ne suis pas toujours à l'aise en société avec un quotient intellectuel qui plafonne à 34.

Donc, en bon citoyen obéissant, je me suis placé sur le côté. Le policier m'a alors demandé : "Monsieur, est-ce que vous voyez le passage piéton là-bas ?" Pendant une seconde, je me suis demandé s'il était policier ou ophtalmologue. Peut-être que s'il m'avait répondu, il m'aurait dit que j'étais juste hypermétrope et qu'il fallait revoir ma correction. Finalement, j'ai confirmé que je voyais le passage piéton. Il m'a alors reproché de ne pas avoir cédé la priorité à un usager qui s'était engagé sur la chaussée. C'était un peu compliqué à comprendre pour moi, mais j'ai compris le message.

Je lui ai répondu que je ne voyais aucun piéton sur le passage, donc j'ai du mal à croire que j'ai refusé de céder le passage à quelqu'un qui n'était pas là. J'ai même mentionné que Xavier Dupont de Ligonnès aurait pu être là, mais apparemment, il était parti aux États-Unis selon sa sœur. Le policier m'a rétorqué que cela n'avait aucun rapport. À partir de là, le ton est monté, et il a commencé à m'hurler dessus en m'expliquant que je n'avais pas cédé la priorité. Le problème, c'est que dans ma tête, je me prends parfois pour Jacques Mesrine, alors qu'en réalité, je suis plutôt Jacques Meskin.

J'ai essayé de lui répondre avec des contre-arguments, mais je me suis vite rendu compte que cela ne servait à rien. J'avais envie de lui demander de parler à son supérieur, mais je me suis rappelé que nous n'étions pas dans un magasin de vêtements. Je me suis contenté d'accepter mon amende, même si cela ne me faisait pas plaisir.

La conversation devenait absurde. Le policier m'a demandé si le véhicule m'appartenait vraiment. J'ai répondu non, en lui disant que c'était celui de Pierre Palmade et qu'il me l'avait prêté avant de partir en soirée. Je me suis dit que tant qu'à perdre des points, autant le faire avec un peu d'humour.

Finalement, il m'a fait signer une attestation confirmant que je reconnaissais les infractions que je n'avais pas commises, ce qui me qualifiait officiellement de petite salope. Mais bon, je reste coincé entre Tony Montana et Hannah Montana, c'est-à-dire que j'obéis, mais pas trop. J'ai demandé à l'agent de me donner son matricule, même si je ne savais pas vraiment ce que c'était. Il a refusé, et depuis, je n'ai pas eu de nouvelles. Peut-être que si je n'ouvre pas l'amende, elle disparaîtra, comme avec les impôts.

La suite à écouter et à retrouver en vidéo !

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