Élections européennes : 2.500 personnes au premier meeting de Raphaël Glucksmann près de Toulouse

Le premier meeting de Raphaël Glucksmann, s'est déroulé ce dimanche 24 mars dans la salle du phare à Tournefeuille, au nord de Toulouse. Le candidat se présente comme tête de liste du Parti socialiste (PS) aux élections européennes, le 9 juin prochain.

L'essayiste de 44 ans, cofondateur du parti Place publique a rassemblé environ 2.500 personnes, aux côtés de Carole Delga, la présidente de la Région, ou encore d'Olivier Faure, secrétaire général du PS, l'économiste Aurore Lalucq (4e sur la liste PS-Place publique) ou encore Emma Rafowicz, la présidente des Jeunes socialistes. Un grand raout pour lancer les socialistes, troisièmes dans les derniers sondages après le Rassemblement national (RN), largement devant, et à seulement cinq points d'écarts de la liste Renaissance, emmenée par Valérie Hayer.

C'est une foule hétérogène mais enthousiaste qui est sortie de la salle ce dimanche. Emma, 20 ans, raconte : "Je soutiens Raphaël Glucksmann depuis que je suis au lycée. C'est encourageant parce que son mandat précédent a été fructueux. Mon vote ira pour lui."

Transition écologique

Lors de son discours, l'eurodéputé a insisté sur la place de l'écologie au sein de l'Union européenne. "Ce sera une puissance écologique européenne qui accélérera la transition énergétique. Ce sera une puissance écologique qui lancera un grand plan de rénovation thermique des bâtiments, parce que la sobriété énergétique ce n'est pas qu'un truc de amish comme dirait l'autre", a-t-il lancé en référence à une sortie d'Emmanuel Macron.

Il a aussi ajouté, rebondissant à la suite de l'intervention de Carole Delga : "Ce sera une puissance qui refondera la puissance agricole commune, je t'ai écouté Carole, tu as 100% raison [...] puisque cette PAC est profondément injuste."

Aucune allusion n'a été faite en revanche au bras de fer local qu'est l'A69. Interrogé à ce sujet, Raphaël Glucksmann a rappelé l'opposition de Place publique à ce projet d'autoroute, assumant ses divergences avec Carole Delga sur ce point.

L'eurodéputé a également mis l'accent sur le droit des femmes : "Cette Europe, elle sera aussi féministe. Elle inscrira le droit à l'avortement dans la charte de droits européens fondamentaux. [...] Et elle mettra dans la directive sur les violences faites aux femmes, la définition et la criminalisation du viol à l'échelle européenne."