Désignée tête de liste de Renaissance aux européennes, Valérie Hayer a connu un parcours classique en Macronie. D'une monotonie sans limites, celle qui tentera de faire mieux que Nathalie Loiseau vient surtout rallonger les rangs du camp du néant.
Drôle de manière d’introduire un portrait, mais dresser le pedigree de Valérie Hayer, c’est avant tout parler des autres. Des autres, ou précisément du vide intersidéral dont souffre la Macronie : si prompte à évoquer les « talents » dans son sabir managérial, la majorité présidentielle échoue presque systématiquement à faire émerger des figures politiques d’envergure. Valérie Hayer est l’incarnation de cet échec : désignée tête de liste de Renaissance aux européennes après qu’une bonne poignée d’options jugées supérieures ont refusé, elle fait figure de 12e roue du carrosse macroniste.