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Simulation JO au centre de tir à l’arc Sebastien Flute de l’INSEP, le 27 mars 2024.
Terence Bikoumou POUR «LE MONDE»

Paris 2024 : une simulation de tournoi de tir à l’arc olympique pour que les Bleus brillent aux Jeux

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Publié le 28 mars 2024 à 21h06, modifié le 29 mars 2024 à 22h02

Temps de Lecture 4 min.

Au centre de tir à l’arc Sébastien-Flute de l’Insep, mercredi 27 mars 2024.

« Là, il faut imaginer une musique dramatique, un peu épique, pour accompagner l’entrée des archers et des archères sur le pas de tir. » Au micro, le speaker, Marc Chavet, habitué des compétitions internationales et qui sera la voix du tir à l’arc aux Jeux de Paris (du 26 juillet au 11 août), commente chaque séquence de la journée de simulation olympique, organisée, mercredi 27 mars, à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep). Sur le papier, l’objectif paraît simple : familiariser les athlètes français aux conditions qu’ils rencontreront cet été sur l’esplanade des Invalides, s’ils atteignent les phases finales.

En conditions réelles, c’est une autre affaire. Les archers doivent composer avec des conditions météorologiques capricieuses en ce début de printemps, la présence de spectateurs à quelques mètres d’eux et celle d’une vingtaine de médias qu’ils ont peu l’habitude de côtoyer au centre de tir à l’arc Sébastien-Flute de l’Insep.

« Make some noise » pour l’arrivée des athlètes, poursuit le speaker en anglais, puis en version française – « faites du bruit » –, en dépit d’un public exclusivement hexagonal, une centaine de personnes : des licenciés de clubs pour la plupart et des élèves d’établissements franciliens. Ce bilinguisme un peu forcé fait aussi partie de l’ambiance que cherche à créer l’encadrement technique des Bleus.

Quant au décor – hormis les tribunes de onze mètres de haut qui pourront accueillir plus de 8 000 personnes, la vue sur l’hôtel des Invalides et la proximité de la Seine, qui manquent au tableau –, il est semblable à celui des JO : une chambre d’appel où se présentent, un par un, les finalistes, un pas de tir sur une estrade, dans l’axe des cibles disposées 70 mètres plus loin, un écran géant (il y en aura deux lors des épreuves olympiques), afin de permettre aux spectateurs de suivre l’évolution du score et la position des flèches, une zone mixte pour les interviews.

A gauche, Jean-Charles Valladont, 35 ans. A droite, Thomas Chireau, 26 ans.

« On essaie de reproduire un contexte unique. Les archers ne sont pas forcément habitués à ça, car la seule occasion pour eux de rencontrer ce type de situation, c’est de jouer une médaille en championnat d’Europe, en Coupe du monde ou aux Jeux », explique Benoît Binon, le directeur technique national (DTN) d’un sport où excellent beaucoup de nations, au premier rang desquelles la Corée du Sud.

Rafales de vent et environnement bruyant

« L’enjeu, c’est qu’ils s’habituent à la présence de spectateurs, au bruit qui peut perturber la concentration, notamment aux JO, qui attirent un public de non spécialistes. De les habituer aussi à communiquer avec leur coach dans un environnement bruyant », poursuit le DTN. Posté sur l’estrade à quelques mètres, avec son carnet et sa lunette de visée, l’entraîneur national du collectif olympique Romain Girouille accompagne le geste des archers d’un « allez… en douceur, en souplesse », salue les meilleures flèches à 10 points et suggère quelques corrections après les tirs moins précis.

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