Presque quarante ans après la mort du petit Grégory, le mystère n'est toujours pas résolu et l'affaire continue de rebondir. Selon RTL et BFM TV, ce mercredi 20 mars, la cour d'appel de Dijon ordonne de nouveaux actes d'enquête.
Le 16 octobre prochain, cela fera 40 ans que le petit Grégory a été retrouvé mort dans la Vologne. Le mystère pourra-t-il un jour être élucidé ? Les moyens de 2024 permettront-ils de répondre aux questions qui persistent depuis 1984 ? Certains auraient peut-être abandonné, mais ce n'est pas le cas des parents du petit garçon décédé à l'âge de 4 ans en 1984. En septembre 2023, Christine et Jean-Marie Villemin avaient demandé à la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon une série de nouvelles comparaisons ADN, ainsi qu'une étude de faisabilité d'expertises vocales des enregistrements du corbeau. Une requête acceptée en partie par la chambre de l'instruction, qui a annoncé, selon RTL, dans sa décision de ce mercredi 20 mars "des comparaisons des ADN retrouvés sur les cordelettes qui entouraient le corps de l'enfant, l'anorak de Grégory, son menton, mais aussi certains courriers du corbeau".
D'après les informations de la station de radio confirmées par une source proche du dossier à BFM TV, des comparaisons pourront être faites avec les ADN de plusieurs personnes de l'entourage de la famille de Grégory. Parmi elles, son oncle, Michel Villemin, le frère de Jean-Marie Villemin, Guy Obertin, le beau-frère de Bernard Laroche, et aussi "quatre autres membres de la famille élargie". "Il n'y a pas d'hypothèse sur untel ou untel, mais toutes les personnes qui apparaissent dans le spectre de l'enquête, doivent être contrôlées", précise auprès de RTL une source proche du dossier. Une expertise de faisabilité en biométrie vocale a aussi été ordonnée par "la chambre de l'instruction" pour voir "ce qu'il est possible d'effectuer en termes de comparaison de voix avec les enregistrements de voix du corbeau sous scellés". L'idée est de définir une "identité vocale".
Nouveaux actes d'enquête : la réaction des parents de Grégory
Les avocats des parents de Grégory Villemin, François Saint-Pierre, Katia Gabriel et Marie-Christine Chastant-Morand, contactés par RTL, se disent "extrêmement reconnaissants envers la justice". "En rendant cette décision la cour d'appel de Dijon a montré à nouveau sa détermination pour faire la vérité sur ce crime atroce, le meurtre de leur fils il y a 40 ans", poursuivent-ils. Affaire à suivre...
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE
