Karl Zéro se fait la toile

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Depuis le 26 octobre dernier et jusqu'en mai 2007, retrouvez Karl Zéro dans son « Club du Net AOL » chaque semaine sur www.aol.fr. Un premier rendez-vous politique sur la toile qui compte bien jouer un rôle important dans la campagne...

Par Anthony Da Silva


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Pour vous, être sur internet, c'est le moyen d'être médiatiquement présent à 4 mois de l'élection présidentielle ?
Oui bien sûr et je dirais d'être médiatiquement présent dans de bonnes conditions. Internet m'offre la possibilité de retrouver la liberté que j'ai connu dans les premières années du Vrai Journal ou sur Radio Nova au début des années 80. Au début de Canal+ et des radios libres, on était libre. Avec Internet, maintenant qu'il y a le 2.0 on peut faire du flux d'images lisibles : on y trouve une nouvelle forme de liberté et pas d'autorité. J'y fais ce que je veux...

Après le Vrai journal, avez-vous eu des propositions d'émission à la télé ou à la radio ?
Sur les grosses chaînes, je n'en ai pas eues. Quant aux petites, je n'ai pas trop souhaité y aller car elles sont comme les grosses, mais avec moins de moyens. Je n'aurais pas eu la liberté de ton que je peux avoir sur Internet et je n'aurai pas eu les moyens qu'on avait au Vrai Journal pour produire des enquêtes d'investigation, des sketchs...

Que vous permet de faire cette émission sur le web, que vous n'auriez pas forcément pu faire à la télé ?
C'est une forme de questionnement très différent. A la télé, les interviews durent 10 minutes, là elles durent 1 heure parfois 1 heure et demi. Ce sont des interviews en profondeur, en longueur. Ce qui est amusant, c'est qu'au bout d'un moment, les défenses cèdent et les politiques se mettent plus à parler de la réalité que lorsqu'ils sont dans des émissions de radio ou de télé très formatées.

Comptez-vous recevoir les poids lourds de la campagne ?
Bien sûr, les invitations sont déjà lancées, ce qu'on appelle les poids lourds de la campagne en réalité il n'y en a que deux : Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Ils viendront en fin de parcours. Ils attendent, en général, de voir comment ça marche, puis ils viennent au secours de la victoire. Il faut attendre que ça monte car plus ça monte et plus ils auront besoin de venir. Tout le monde est d'accord sur le fait que la présidentielle va se jouer en grande partie sur le net. On le voit déjà, dès qu'il y a des coups fourrés ou des déclarations bizarres, on les retrouve et on les commente sur le net.

Pensez-vous qu'être sur internet vous offre la possibilité de pouvoir parler de la présidentielle jusqu'à la veille des deux tours sans vous conformer aux règles du CSA ?
Bien sûr, les règles du CSA ne valent pas pour internet. C'est d'ailleurs amusant quand on y pense, parce que dans une société où ils veulent tout formater et tout tenir, ils ont oublié internet. C'est quand même fascinant. Moi je suis comme l'eau, je me mets dans les interstices, parce que je sais que c'est là que cela se joue en réalité. Les gens ne sont pas idiots, les internautes sont des gens qui votent donc ils vont se décider en allant voir justement un peu plus en profondeur.
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