Les Tchèques l’appellent la “toux noire” (černý kašel). Et c’est elle qui, mardi 19 mars, fait les gros titres de Mlada Fronta Dnes et de Lidove Noviny, deux des principaux quotidiens généralistes du pays. “Elle est plus contagieuse qu’une grippe”, prévient en une Mlada Fronta Dnes, reprenant les propos de l’épidémiologiste Pavla Svrcinova, inspectrice en chef de la santé publique.

Un peu plus de 3 100 cas de coqueluche ont été recensés dans le pays depuis le début de l’année, dont 827 rien que la semaine dernière, un bilan sanitaire des autorités qui fait constater au quotidien Hospodarske Noviny que “la Tchéquie est au plus mal depuis 1963”. L’épidémiologiste rappelle les dangers de cette longue maladie respiratoire, notamment pour les enfants non-vaccinés.

Quelques jours plus tôt, sur le site iDnes.cz, un professeur de l’Institut de microbiologie de l’Académie des sciences tchèque insistait d’ailleurs sur le fait que “ne pas vacciner les enfants [était] un crime, [et que