"Cela ne va pas vous surprendre, je ne vais pas soutenir Donald Trump cette année." Mike Pence, le vice-président des États-Unis sous l'ère Trump, a annoncé qu'il ne se rangerait pas derrière le candidat Républicain lors de l'élection présidentielle de novembre 2024.
"Je ne peux pas, en bonne conscience, soutenir Donald Trump dans cette campagne", a justifié le républicain, accusant l'ex-président de proposer "un programme qui est en contradiction avec le projet conservateur que [les républicains] mis en place durant quatre ans".
Cette annonce a suscité de nouvelles interrogations sur la capacité du milliardaire républicain à rassembler sa famille politique.
Des mots "irresponsables" de Trump lors de l'assaut du Capitole
La position de Mike Pence sur Donald Trump a changé à la suite de l’assaut contre le Capitole, qui a ébranlé la démocratie américaine le 6 janvier 2021. Ce jour-là, Pence dirigeait, en tant que vice-président, la séance au Congrès, lors de laquelle les élus devaient certifier la victoire de Joe Biden à la présidentielle de 2020. Il n’avait qu’un rôle protocolaire, mais Donald Trump avait insisté pour qu’il refuse de valider l’élection du démocrate.
L’ancien gouverneur de l’Indiana n’avait pas obtempéré, ce qui lui a valu une forte inimitié chez les partisans du milliardaire. Entrés par la force dans le Capitole, certains avaient appelé à "pendre" M. Pence, qui avait dû se cacher à la hâte. Depuis, il a jugé que les mots du président avaient été "irresponsables" et l’avaient "mis en danger".
Chrétien évangélique, farouche opposant à l'avortement, Mike Pence avait aidé Donald Trump à conquérir la droite religieuse en étant son colistier lors de la campagne présidentielle de 2016.
Avec AFP
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1 commentaire
Daniel Fender a posté le 20 mars 2024 à 17h21
Le revirement de Mike Pence, ancien vice-president de Donald Trump, en particulier son garant conservateur évangéliste si puissant aux USA, l'accusant 'd'irresponsabilé" surtout lors de son ordre d'assaut du Capitole le 6 janvier 2021.., est un vrai coup dur pour le milliardaire mégalomane qui se voyait déjà triomphant le 5 novembre 0rochain. Le premier grand revers électoral venant de son propre parti Républicain. Avec non pas un revierement pour Joe Biden, mais face a un gouffre d'abstentions ? Un tournant historique.
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