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Sous les bombardements et la famine

Ghaza pleure d’autres martyrs

En 24 heures, 107 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère, qui fait état de 74.694 blessés en plus de cinq mois d’agressions criminelles et de rapine sionistes.

Des dizaines de Palestiniens, dont des enfants et des femmes, sont tombés en martyrs hier à l’aube lors de violents bombardements aériens et de tirs d’artillerie de l’armée d’occupation sioniste dans diverses zones de la bande de Ghaza, notamment à Deir Al-Balah et dans la ville de Rafah, ainsi que dans les zones orientales de Khan Younes, rapporte l’agence Wafa. Citant des sources hospitalières, Wafa précise qu’un nombre indéterminé de Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres blessés lors de frappes aériennes, d’artillerie, de chars et de tirs nourris par des véhicules de l’armée sioniste à proximité de l’hôpital Al-Shifa, à l’ouest de Ghaza. En outre, les forces d’occupation sionistes ont exigé par haut-parleurs l’évacuation immédiate du complexe médical Al-Shifa, dans le quartier d’Al-Rimal, à l’ouest de la ville de Ghaza, qu’elles assiègent pour le huitième jour consécutif, ajoute Wafa, précisant que les forces d’occupation sionistes ont pris pour cible les comités qui assurent la distribution de l’aide humanitaire. D’autre part, plus de 27 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, sont tombés en martyrs dans les raids sionistes qui ont visé cinq maisons de la ville de Rafah dimanche, alors que le bombardement sioniste de Deir al-Balah a fait également à 10 martyrs, pendant qu’un grand nombre de personnes se trouvent encore sous les décombres, ajoute l’agence palestinienne.
Le ministère de la Santé palestinien a annoncé hier un nouveau bilan de 32.333 martyrs dans la bande de Ghaza depuis le début de l’agression barbare sioniste, le 7 octobre dernier. En 24 heures, 107 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère, qui fait état de 74.694 blessés en plus de cinq mois d’agressions criminelles et de rapine sionistes. La même source a également indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvent encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchent les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours. Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent. Le Croissant-Rouge palestinien n’arrive plus à contacter le personnel médical de l’hôpital Al-Amal, situé dans le sud de la bande de Ghaza, où l’occupant sioniste a lancé une attaque, a déclaré l’organisation dans un communiqué publié sur X.»Le contact avec les équipes du Croissant-Rouge palestinien à l’hôpital Al-Amal, situé à Khan Younès, a été perdu en raison de la déconnexion des communications sans fil en VHF. Les autres communications terrestres et cellulaires ainsi que les services internet à l’intérieur et autour du complexe médical de Khan Younès sont coupées depuis 72 jours», lit-on dans le communiqué. Les forces d’occupation sioniste avaient lancé une attaque dans l’ouest de Khan Younès où se trouve l’hôpital Al-Amal, en menant une série de frappes aériennes. L’entité Sioniste mène des agressions militaires contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023. L’agression sioniste a poussé plus de 1,7 millions de Palestiniens à l’intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.
Au moins 3.000 des 45.000 bombes lancées par l’entité sioniste sur la bande de Ghaza entre le 7 octobre et la mi-janvier, lors de son agression qui se poursuit, n’ont pas explosé, a averti hier un responsable de l’ONG, Handicap International, spécialisée dans l’action contre les mines. «Parmi ces 45.000 bombes, 3.000 d’entre elles n’ont pas explosé, et c’est en effet celles-ci qui vont occasionner au moment des retours, au moment où l’aide humanitaire devra se déployer, un danger supplémentaire, en particulier pour des civils», a déclaré sur Radio France internationale Jean-Pierre Delomier. Ces chiffres sont une estimation du Mine Action Area of responsibility - un groupe de travail composé d’ONG actives sur place dont fait partie Handicap International - sur une période entre le 7 octobre et la mi-janvier, alors que les bombardements sionistes se poursuivent sur la bande de Ghaza. Le directeur adjoint pour les opérations internationales de Handicap International, Jean-Pierre Delomier a passé plusieurs jours à Rafah, à la frontière égyptienne, où environ 1,5 million de Palestiniens - pour la plupart des déplacés - ont trouvé refuge. Il estime notamment que seul un cessez-le-feu pourrait donner davantage de «visibilité» à Handicap International, afin de «sans doute lancer des activités de déminage, de dépollution des restes explosifs de guerre». Début mars, Handicap International a envoyé pendant 15 jours deux experts pour commencer à préparer l’évaluation des besoins en déminage dans la bande de Ghaza. Au-delà de l’accès pour la population civile, l’évaluation en termes de déminage doit aussi «permettre aux autres acteurs humanitaires de pouvoir se déployer dans les zones du Nord (...) qui sont esseulées (coupées) aujourd’hui de cette aide humanitaire et de ces travailleurs humanitaires», a poursuivi M. Delomier.

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