Mirepoix. La cité va continuer de vibrer aux rythmes du swing
Après une ouverture inédite par un remarquable duo de trompettistes et une soirée hommage à Nougaro, le festival Swing à Mirepoix se poursuit jusqu’à lundi.
Demain, dès 11h30, les huit musiciens du Yukon Dixieland Orchestra déambuleront dans les rues à bord de leur véhicule ancien, pour partager avec talent, bonne humeur et à grand renfort de rythme, d’humour et de cuivres, leur passion pour le jazz des années folles.
À 12h, le trio New Little Fanfare offrira sous les couverts un aller simple pour la Nouvelle-Orléans avec biguine, funk, boogaloo, twist, second line, rock’n’roll, swing, calypso… Il sera difficile de résister à l’appel de la danse, tant l’énergie de cette fanfare aux saveurs de bohème chic, est communicative.
Puis, de 14h à 16h30, place à l’orchestre d’harmonie Mirepoix-Laroque-d’Olmes sous la conduite de Marc Clanet et Michel Alvarez. Le concert sera suivi d’une prestation de l’atelier jazz de l’école de musique Henri Lazerges, dirigé par Fred Huertas, ainsi que d’une restitution des masterclass du trompettiste toulousain Nicolas Gardel.
À 17h, le LDO Big Band, dont la qualité n’est plus à démontrer, réunira une vingtaine de musiciens expérimentés autour de sa chanteuse. La formation interprétera un large répertoire, allant des années 30 à nos jours (jazz, swing, latino, bossa, ou encore musiques de films). Le Yukon clôturera les concerts gratuits du Off à partir de 18h30.
Du côté du festival In, la halle aménagée recevra à 21h le pianiste-chanteur Ulf Sandström, leader de l’un des plus importants groupes suédois de boogie woogie. Sur scène, son énergie, son charisme et son talent polyglotte (il parle plusieurs langues dont quelques rudiments de français), captivent les publics de toute l’Europe. Soutenu par la guitare de Franky Gumbo et la rythmique endiablée de la contrebasse et de la batterie, il rendra un hommage enthousiaste et endiablé à un pionnier du rock’n’roll que l’on surnommait "The Killer" : Jerry Lee Lewis.
Ulf Sandström reprendra à son compte des titres devenus les premiers tubes du genre : "Great balls of fire", "Whole lotta shakin’goin’on, "Breathless"… Il embarquera le spectateur dans une plongée réjouissante au cœur des années 50.
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