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Bienfaits, contre-indications, conseils d'utilisation... On vous dit tout sur la luminothérapie
Alternative non médicamenteuse à certains maux, cette technique thérapeutique concentre les atouts de la lumière.
Il s'agit de se soigner en exposant ses yeux de manière répétée à une source de lumière blanche ou bleu cyan (rien à voir avec celle diffusée par nos écrans) artificielle, dite « à large spectre », reproduisant la lumière du soleil, sans rayons nocifs (UV, X ou infrarouge), par l'intermédiaire de lampes spécialement conçues.
Quel est le principe ?
Le matin, lorsque la lumière pénètre, elle active dans notre rétine des photorécepteurs. Cela bloque la production de mélatonine (l'hormone du sommeil) et favorise la production de sérotonine et de cortisol (hormones de l'éveil, du bonheur et de l'énergie antistress). Chaque soir, avec la baisse de l'intensité lumineuse, le mécanisme s'inverse. Ce cycle, que l'on appelle circadien, est essentiel à notre équilibre psychique et émotionnel. Si cette « horloge biologique » dysfonctionne, la luminothérapie peut la resynchroniser.
Quels bienfaits ?
La luminothérapie est surtout préconisée, et très efficace, pour les personnes victimes du blues hivernal ou trouble affectif saisonnier (TAS), cette dépression due au manque de lumière naturelle. Elle est également conseillée en cas de troubles du sommeil ou de l'humeur, pour compenser un décalage horaire, aux personnes travaillant en horaires décalés, vivant dans des pays peu ensoleillés ou atteintes de pathologies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson), et aux femmes souffrant de dépression post-partum.
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Comment procéder ?
À moins de travailler de nuit ou d'être en décalage - il faut alors utiliser la lampe en fin de journée -, on effectue des séances de 30 minutes le matin, chez soi, en plaçant la source lumineuse à une distance de 30 cm. Il n'est pas nécessaire de la fixer, mais elle doit rester dans le champ visuel et être utilisée dans un lieu normalement éclairé pour éviter un contraste trop important. On peut tout à fait lire, se maquiller, travailler à l'ordinateur en même temps.
Y a-t-il des contre-indications ?
Ces lampes diffusent une lumière intense, jusqu'à 10 000 lux, tandis que celle du soleil, l'été, peut atteindre 100 000 lux, avec des rayons nocifs dont la lampe est dépourvue ! Néanmoins, consultez votre médecin au préalable si vous souffrez d'une maladie des yeux, de troubles mentaux, si vous êtes hypersensible à la lumière ou si vous suivez un traitement avec des psychotropes ou des photosensibilisants.
Comment choisir sa lampe ?
La luminothérapie est encadrée par la directive européenne 93/42/CEE sur les dispositifs médicaux. Lampes ou lunettes doivent garantir la norme Dispositif Médical CE. Si ce n'est pas le cas, passez votre chemin. Les « fausses » lampes pullulent sur Internet et peuvent s'avérer dangereuses (émissions d'UV, scintillements…). De même, il n'existe pas d'ampoules de luminothérapie.
NOTRE SÉLECTION
Lunettes Sun Activ 2
Mobilly
Sundesk 3
Merci à Ombeline Pacom, chargée de communication chez Dayvia, leader français de la luminothérapie, et unique fabricant en France de lampes certifiées CE médical.
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