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Propos anti-corrida de Shaka Ponk : "Touche pas à mes passions" met la pression sur la mairie

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Le collectif appelle la Ville de Nîmes à réagir, après la charge anticorrida du chanteur de Shaka Ponk qui doit se produire dans les arènes, le 14 juin prochain.

Corentin Carpentier, porte-parole du collectif "Touche pas à mes passions".
Corentin Carpentier, porte-parole du collectif "Touche pas à mes passions". © Radio France - © France Bleu

La polémique continue d'enfler, après les propos anticorrida de Frah. Le collectif Touche pas à mes traditions - qui a lancé une pétition pour demander l'annulation du concert de Shaka Ponk, le 14 juin prochain, dans les arènes de Nîmes - appelle désormais la mairie à se positionner.

Dans une vidéo publiée ce mardi, le chanteur du groupe qualifie la corrida de "tradition de merde" et accuse "les élus et les entrepreneurs" de la tauromachie d'être des "tortionnaires". "Pour moi, il y a un contrat moral qui lie les artistes au lieu dans lequel ils viennent se produire. Ils doivent respecter notamment ses élus", plaide sur France Bleu Gard Lozère, ce jeudi matin, le porte-parole du collectif.

Pour Corentin Carpentier, la Ville doit demander à Shaka Ponk de s'excuser, pour une raison simple : indirectement, c'est grâce à la mairie que le groupe peut venir se produire dans les arènes. "Elle paie une société de production qui, elle-même, rémunère les musiciens."

Ce mardi, le chanteur du groupe s'est fendu d'une vidéo pour répondre aux critiques. Celles des anti-corrida qui lui reprochent de venir jouer dans un lieu où des toros sont mis à mort, et celles de la pro-corrida qui l'accusent de ne pas maîtriser le sujet. Le concert, qui est prévu le 14 juin prochain dans le cadre du festival de Nîmes, affiche déjà complet.

Ce jeudi matin, la pétition du collectif Touche pas à mes passions dépassait la barre du millier de signatures.

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