À Marignane, la Fondation Brigitte Bardot au secours des cochons errants menacés d’euthanasie

Plusieurs centaines de cochons vietnamiens divaguant sur une zone industrielle ont été pris en charge par la Fondation Brigitte Bardot ce mercredi 13 mars, à Marignane (Bouches-du-Rhône). En décembre, 350 d’entre eux avaient été euthanasiés.

Des centaines de cochons noirs de type vietnamien prolifèrent et divaguent depuis plusieurs années à l’entrée de la zone industrielle La Palun à Marignane (Bouches-du-Rhône). Fred Chapuis/Radio France/Maxppp
Des centaines de cochons noirs de type vietnamien prolifèrent et divaguent depuis plusieurs années à l’entrée de la zone industrielle La Palun à Marignane (Bouches-du-Rhône). Fred Chapuis/Radio France/Maxppp

    Ils ont été sauvés de l’euthanasie grâce aux opérations de capture menée par la Fondation Brigitte Bardot ce mercredi 13 mars. Des centaines de cochons noirs de type vietnamien prolifèrent et divaguent en effet depuis plusieurs années à l’entrée de la zone industrielle La Palun à Marignane (Bouches-du-Rhône) après s’être échappé du bois clôturé dans lequel ils étaient censés vivre.

    En proliférant, sans doute à partir de quelques couples détenus par des particuliers, ces suidés étaient devenus une telle nuisance que la mairie avait fait abattre 350 d’entre eux en décembre dernier, au grand dam des associations de défense des animaux qui dénonçaient une décision « sans concertation ».

    Depuis, le dialogue a repris et la Fondation Brigitte Bardot, qui avait déjà évacué une quarantaine de cochons le 21 février, vient de relancer une opération de capture. L’objectif est d’abriter ensuite les animaux dans une pension près de Salon-de-Provence où, pour éviter toute surpopulation, les femelles sont séparées des mâles.

    « Ces animaux ne sont ni identifiés ni vaccinés »

    « Le but c’est de vider la zone et d’installer ces cochons ailleurs chez d’anciens éleveurs partenaires », résume Christophe Marie, directeur adjoint et porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot qui s’est rendu sur place mercredi 13 mars. « Nous travaillons avec la mairie et les services vétérinaires car ces animaux ne sont ni identifiés ni vaccinés. »

    Après une période de quarantaine, ces centaines de cochons seront installés dans des enclos sécurisés pour éviter les visites de sangliers dans les box des femelles, les opérations de stérilisation étant compliquées chez les cochons adultes.