Ciné à Lyon. Imaginary, la peluche de l’enfer

Le film d'horreur Imaginary ne brille ni par son originalité ni par son casting.

Jessica, illustratrice jeunesse à succès, retourne habiter dans sa maison d’enfance avec son nouveau conjoint et les deux filles qu’il a eues d’un précédent mariage, interrompu pour cause de décès. Alice, la plus jeune des enfants, découvre dans la cave un ours en peluche qui s’appelle Chauncey. Il devient rapidement son meilleur ami. Chauncey propose à Alice une liste de choses à faire en forme de course au trésor.

Il faut collectionner des insectes, trouver des objets, mais aussi empaler sa main sur un gros clou rouillé. Cela ne ressemble plus tellement à des jeux d’enfants. Jessica s’adresse à une psychologue. Cette dernière lui explique qu’Alice a un ami imaginaire. Elle cite le cas de Randy le lapin qu’elle a bien étudié. On suppose que Randy le lapin est un sujet de thèse dans les milieux freudiens. La petite fille, dont il était l’ami, a disparu, comme plusieurs enfants ayant des amis imaginaires.

« Je dois détruire l’ours en peluche », en conclut avec force Jessica qui cherche à tout prix à s’imposer comme mère de substitution. « Quel ours en peluche ? », dit la psy qui se demande qui elle va faire interner : « Il n’y a pas d’ours en peluche, c’est un ami imaginaire. » Voilà à peu près le seul temps fort de ce film-de-jouet-maudit.

On aurait préféré une attaque de Playmobil zombies ou Barbie vampires. Le personnage de la vieille nounou devenue experte en paranormal et en paracosmes hantés (mondes imaginaires) est encore moins crédible que l’ours. La petite Alice est tellement nunuche qu’on espère une disparition définitive. Malheureusement, les autres personnages partent à sa recherche par une porte magique.

De Jeff Wadlow.
Genre : « Je dois détruire l’ours en peluche. » États-Unis. 1 h 45.
Avec DeWanda Wise, Tom Payne (II), Taegen Burns…
Note : 1/4

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