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Julia Roberts se lance dans la création de bijoux avec Chopard

Julia Roberts le 8 mars 2024 à Los Angeles pour le lancement de sa collection dessinée pour Chopard.
Julia Roberts le 8 mars 2024 à Los Angeles pour le lancement de sa collection dessinée pour Chopard. © Getty Images via AFP
Fabienne Reybaud, envoyée spéciale à Los Angeles , Mis à jour le

L'actrice américaine, ambassadrice de la Maison de luxe, vient de dessiner une mini-collection de bijoux de haute joaillerie.

« Tu vas interviewer Julia Roberts ? Bon courage ! Elle déteste les journalistes », nous avait charitablement prévenue l’une de nos éminentes consœurs. Contrairement à bon nombre de stars américaines, Julia Roberts serait-elle restée un être authentiquement humain, avec ses affects et ses humeurs, préservée de l’acide ­hyaluronique et de la machine à broyer les âmes hollywoodienne ? En tailleur pantalon noir et chemise blanche, les cheveux retenus en un chignon parfaitement imparfait, elle s’avance vers nous d’un pas décidé, rayonnante, dans ce sombre bungalow du Sunset ­Marquis.

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Avec ce sourire spectaculaire, cette façon à la fois gracieuse et puissante d’occuper l’espace, ce charisme quasi irréel qui emplit la pièce, il tombe sous le sens que Julia Roberts tient davantage de la maîtresse femme que de la simple Pretty Woman. À sa poignée de main, franche et ferme, on devine aussi qu’il sera périlleux d’aborder les sujets généralement interdits, comme sa vie privée, Donald Trump ou encore l’influence de #MeToo dans le cinéma mondial…

« Julia Roberts ne se laisse pas facilement manipuler, confie un célèbre décorateur qui a travaillé pour elle. C’est une femme très fine, qui sait pertinemment ce qu’elle veut et se donne les moyens d’y parvenir. Vous ne la ferez pas changer d’avis. » Quant à ses premiers mots, « Voulez-vous un verre d’eau ? », qu’elle accompagne du geste en se levant pour vous servir, ils confirment un naturel désarmant.

Pieds nus sur le tapis rouge

« En 2016, à Cannes, se souvient Caroline Scheufele, coprésidente de Chopard, Julia a voulu porter un bijou en diamants serti d’une énorme émeraude. Elle m’a dit : “Avec ce collier, je n’aurai pas besoin de mettre des chaussures pour monter les marches !” L’image de Julia Roberts pieds nus sur le tapis rouge a fait le tour du monde. Il apparaît aussi que l’héroïne de « Mange, prie, aime » est dotée d’un solide sens de l’humour, ne résistant pas au plaisir de faire un bon mot à ses dépens ou à ceux de ses interlocuteurs.

Julia Roberts à Cannes en 2016, marche pieds nus sur le tapis rouge.
Julia Roberts à Cannes en 2016, marche pieds nus sur le tapis rouge. © Cannes/SIPA

« Elle est hilarante quand elle imite ses congénères, la bouche en cul de poule, se ­dandinant sur des talons de 15 et parlant par onomatopées », raconte quelqu’un de son entourage. Au dîner donné par le joaillier suisse au Château Marmont, Julia Roberts a la bonne humeur communicative, coulant des yeux de Chimène à Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, parvenant à dérider un Elton John marmoréen qui ne fut plus que sourire… Ou confiant à sa voisine combien elle avait été touchée que ses deux fils lui souhaitent un « joyeux 8 mars parce que c’est la journée de la femme ».

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Cette « soccer mom », que les Américains idolâtrent pour son « sens de la famille », son « image sans tache » et ses récentes prises de position contre la dictature de l’image sur Instagram, nous a accordé quinze minutes d’interview en « one to one ». Elle fut ­absolument charmante.

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