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Il y a 50 ans, la mort du cygne « aux pattes à l’envers » !

C’est en effet, au mois de mars 1974, que furent détruites deux compositions que les Boulonnais et touristes eurent le bonheur d’admirer pendant près de 17 ans.
Par Maxime Blamangin (CLP)
Temps de lecture: 2 min

Œuvres de l’architecte Alexandre Colladant – qui eut l’extrême convenance de décéder deux mois avant la destruction de ses ouvrages –, il s’agit de deux imposantes mosaïques représentant les armoiries des villes de Boulogne-sur-Mer et de Folkestone installées respectivement devant l’hôtel Bristol et le bar Hamiot.

Le premier des deux, celui de notre cité, représenté par un cygne, se trouvait devant le bar Hamiot. Le fier palmipède avait la particularité d’avoir « les pattes à l’envers », ce qui ne manqua d’alimenter les conversations, voire déchaîner les passions. Fait exprès ou pas ? Toujours est-il que même la revue locale s’empara du sujet, faisant dire à beaucoup de Boulonnais qu’il « ne cassait pas deux pattes à un canard » ce cygne. De l’autre côté de la rue, celui de Folkestone, évoquant un navire normand prêtait lui beaucoup moins à polémique.

Inaugurés en 1957, lors de la semaine Franco-britannique, ces deux ouvrages de 11 m de long et 7,50 m de large furent sacrifiés sur l’autel de la toute puissante automobile et du nouveau plan de circulation mis en place. Toutefois, il semble que seuls les Anglais regrettèrent, un temps, ces ouvrages qui leur permettaient avant d’embarquer de s’asseoir, sur les petits murets qui les bordaient, pour manger un dernier bout de baguette avant de quitter notre ville.

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