Commencée le 7 octobre dernier, la guerre entre Israël et le Hamas restera dans l’histoire comme une des plus meurtrières pour les journalistes de la région. Depuis lors, à Gaza, au Liban et en Israël, quelque 22 journalistes ont été tués dans l’exercice de leur fonction. Une situation qui a poussé Reporters sans frontières (RSF) à ouvrir son premier Centre pour la liberté de la presse à Beyrouth. Objectif : fournir au plus vite protection et formation. Mais aussi sensibiliser les médias internationaux sur le statut fragile des reporters locaux.
Espérons que la date choisie ne restera pas à l’état de symbole mais qu’elle sera une manière de printemps arabe (réussi) pour les journalistes libanais et plus largement pour ceux de la région. Ce 21 mars, Reporters sans frontières (RSF) a en effet ouvert le Centre pour la liberté de la presse de Beyrouth, au Liban. Une initiative liée directement à la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza qui, selon l’organisation défenseuse des droits des journalistes dans le monde, a fait au moins 22 morts – 17 à Gaza, trois au Liban et deux en Israël – dans l’exercice de leurs fonctions depuis le 7 octobre.
« Nous nous sommes appuyés sur notre expérience en Ukraine où nous avons ouvert deux bureaux de ce type. Là aussi, nous misons sur la protection et la formation. Une trentaine de gilets pare-balles et des trousses de première assistance vont être mis à disposition des journalistes », confiait Rebecca Vincent, directrice des programmes de RSF, lors de la conférence de presse organisée le jour même.