Poutine battu sur le terrain du renseignement
Tenir un fait sanglant pour un motif de guerre est aussi vieux que la guerre elle-même. Vladimir Poutine n’a pas eu à revoir longuement ses manuels de propagande pour saisir l’occasion d’imputer à l’Ukraine la responsabilité du massacre du Crocus City Hall. Vendredi, à Moscou, au moins 137 personnes sont mortes lors de cet attentat terroriste.
L’organisation Etat islamique a pourtant revendiqué l’attaque dont le modus operandi n’est pas sans rappeler une autre de ses tueries, perpétrée celle-là au Bataclan. C’était à Paris, le 13 novembre 2015. Mais le Kremlin préfère de toute évidence instrumentaliser les assaillants présumés, refusant de détailler leurs aveux arrachés sous la torture. Les photos des suspects diffusées après leur arrestation, ainsi qu’une vidéo devenue virale sur le web, laissent peu de doute à ce propos.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
E t il n'est pas le seul ici aussi on n'avait rien vu venir concernant les attentats islamistes subis ces dernières années
En effet, mais en plus il semblerait qu'il en avait été prévenu...Ou il n'en a pas tenu compte, par orgueil, indifférence ou incompétence du Fsb; ou il a laissé faire pour pouvoir TOUT justifier par la suite: économie de guerre, mobilisation renforcée, répression de toute contestation.... Les grands perdants sont les pauvres gars, des deux côtés, qui tomberont sur le champ de bataille de la guerre la plus absurde qui soit....