En feuilletant l’album photos de leurs dernières vacances, avec leur fille Noëllie, la benjamine de la fratrie, Céline et Mickaël Gentric se remémorent les bons moments passés à Venise et en Slovénie, où ils ont séjourné dans une maison d’architecte avec un mur d’escalade intérieur et une vue incroyable sur la campagne. Adeptes de l’échange de maison depuis 2015, ce couple de Landudec a pu s’offrir cette parenthèse enchantée via la plateforme HomeExchange.
C’est une solution idéale avec des enfants
Une solution idéale quand on part avec des enfants. « On a tout le confort d’une maison, avec les jouets et souvent une chambre pour chacun. En location, on n’a pas tout ça », décrit Céline, maman de trois enfants aujourd’hui âgés de 17, 15 et 13 ans. « On aime bien voyager. Cela permet de le faire à bas prix et d’aller un peu plus loin », précise cette dernière. Mais aussi de financer les activités sur place ou les sorties au restaurant.
L’Ecosse, la Suisse, les Pays-Bas, le Danemark, la République tchèque, le Québec, l’Île Maurice, autant de destinations rendues accessibles par ce système de plus en plus populaire, notamment en Bretagne, une région très prisée. « On habite une jolie région avec les plages à côté. On a beaucoup de demandes. En général, on conclut les échanges en décembre », témoigne Céline. « Il faut que les dates correspondent, que la destination nous plaise. L’échange de maison ne se conclut pas en 24 h. Il faut quelques jours de réflexion sur les vols, les prix », prévient cependant la mère de famille. « Quand c’est loin, on prend les billets d’avion assez tôt. C’est 70 à 80 % du budget », complète Mickaël.
On habite une jolie région avec les plages à côté. On a beaucoup de demandes. En général on conclut les échanges en décembre.
« On est dans une relation de confiance »
Le couple a vite balayé ses appréhensions. « On est dans une relation de confiance. On est chez eux et ils sont chez nous. On essaye de leur faire un peu de place dans chacune des chambres », rassure Céline. Leurs diverses expériences, avec des gens simples et ouverts d’esprit, leur ont plutôt laissé de bons souvenirs. « En Ecosse, la fille travaillait dans une distillerie, elle avait une belle collection de whiskies et nous a dit qu’on pouvait goûter. J’en prenais un peu tous les soirs », sourit Mickaël. Le plus souvent, ils s’arrangent pour se voir. Être là à l’arrivée de leurs hôtes, leur préparer un repas et un panier avec des produits locaux, cela fait partie des petites attentions qu’ils ont eux aussi appris à apprécier. « À l’Île Maurice, on avait du personnel de maison pour faire la cuisine, le ménage, laver le linge. C’étaient les vraies vacances », relate Céline, même s’ils ont aussi découvert l’autre côté de la carte postale, avec des Mauriciens vivant dans la pauvreté dès qu’on s’éloigne du bord de mer.
Des couples d’amis convertis
Et déjà ils se projettent sur leur prochain voyage, en Belgique du côté de Namur. « Au début, on ne partait que dans les capitales mais on recherche un peu plus de tranquillité. La maison est à une heure et demie de Bruxelles », dit Céline, attirée par les pays de l’Est et les sites pas trop touristiques. Cette fois, ils ne vont pas passer par l’échange classique mais l’échange de Guest points ce qui permet de faciliter les échanges quand l’hôte a déjà programmé un autre séjour ailleurs. Et pour leur maison, ils viennent de trouver des Espagnols, ce qui permet de collecter des points. Difficile pour eux désormais d’imaginer voyager autrement. Ils ont d’ailleurs réussi à convertir deux couples d’amis. Pour leurs premiers échanges, l’un est parti au Québec et l’autre à Berlin.