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Prix des autoroutes : enfin une bonne nouvelle pour les clients !

Un scénario favorable se dégage, même s’il reste à confirmer.

C’est une initiative qui passe mal. En vertu du projet de loi de finances 2024, le parlement français a adopté une nouvelle taxe sur « les infrastructures de transport longue distance ». Cette dernière prévoit, entre autres, de prélever 4,6 % du chiffre d’affaires des sociétés autoroutières telles que Vinci, ASF, Cofiroute, ou encore Escota afin de décarboner les transports, et de financer les transports publics.

Une stratégie en échec ?

Les entreprises concernées sont vent debout contre cette initiative, et elles menacent depuis de répercuter cette mesure sur le prix des péages dès 2025. Pour ce faire, des démarches judiciaires ont été entamées. Et justement, Le Parisien nous apporte une bonne nouvelle sur ce dossier du côté des clients.

D’après un professionnel du secteur contacté par le quotidien régional, la démarche des sociétés d’autoroute ne fonctionnera pas. Il explique ainsi : « Pour qu’on l’attaque, il faut attendre que la taxe soit liquidée puis que l’État refuse notre demande de compensation. Il y en a au moins pour quatre ans de procédure. »

Et même, si les tribunaux donnaient raison à ces sociétés, il faudrait augmenter de 20 % le prix des péages. Or, « personne ne l’accepterait », tranche cette source anonyme du journal. La nouvelle devrait être appréciée par les automobilistes français régulièrement impactés par les hausses de prix pratiquées sur les péages autoroutiers.

2,5 milliards d’euros pour décarboner les transports

Au sujet de cette nouvelle taxe, Clément Beaune, qui était alors le ministre des Transports, s’était réjoui sur X (anciennement) Twitter le 28 décembre dernier :

Feu vert du Conseil constitutionnel à la taxe sur les infrastructures de transport, comme les aéroports et les autoroutes. Ce sont 2,5 milliards € supplémentaires, investis à 100% dans la décarbonation des transports, dans les transports publics notamment !

Il sera intéressant de voir quelle sera la tactique des sociétés d’autoroute sur ce dossier. Une chose est sûre, elles sont fermement opposées à cette nouvelle imposition et les clients risquent d’en payer le prix un jour ou l’autre. Vous pouvez d’ailleurs toujours relire notre article qui revient dans le détail sur les dernières hausses tarifaires ici.

Ce qu’il faut retenir :

  • Une nouvelle taxe prévoit de prélever 4,6 % du chiffre d’affaires des sociétés autoroutières
  • Fermement opposées à ce projet, ces entreprises demandent à la justice le droit de répercuter ce paiement sur les consommateurs dès 2025
  • cela s’annonce très compliqué à mettre en œuvre d’après un professionnel du secteur

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2 commentaires
2 commentaires
  1. L’Etat n’aurait jamais dû se défausser sur les départements et les sociétés privées pour entretenir ses routes et surtout autoroutes, sauf peut-être – ça se discute – pour de nouvelles…

    Selon le contrat accepté lors de leur création, l’A1 et l’a6 devraient être gratuite depuis des années (décennies ?)

    Pour un trajet identique à celui d’il y a vingt ans vers la Bretagne, 10€ d’augmentation pour aucun service (je rentre, je sors, je ne fais jamais le plein dessus, ni n’y achète de la bouffe, au mieux arrêt dans les WC… Et encore)

    Seule une baisse du prix des péages serait une bonne nouvelle

  2. Quelles bonnes nouvelles ???
    “Bonjour,
    Vous avez choisi Ulys pour votre badge télépéage et nous vous en remercions.
    Nous vous informons que les conditions générales de vente de votre abonnement Ulys Classic évoluent à compter du 1er mai 2024.
    Le tarif de votre abonnement télépéage reste inchangé.
    Malgré le contexte inflationniste, nous avons décidé de conserver le tarif de votre abonnement.
    Qu’est-ce qui change ?
    • Évolution des frais de non-utilisation du badge télépéage
    Il s’agit de frais appliqués exclusivement en cas de non-utilisation de votre badge télépéage pendant une période de 14 mois consécutifs. Ces frais passeront à 15€ à compter du 1er mai 2024.
    • Évolution des frais de rejet bancaires
    Il s’agit de frais administratifs appliqués uniquement en cas de rejet du prélèvement de votre facture télépéage par votre banque, nécessitant une nouvelle présentation de prélèvement. Ces frais passeront à 14€90 à compter du 1er mai 2024.”
    Bon, normalement je devrais rester en-dessous de ces augmentations n’utilisant les autoroutes qu’avec parcimonies, étant retraité.
    cgvcp_ulys_classic_01_05_2024.pdf

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