Marcq-en-Barœul : cinq artistes réunis à la galerie Septentrion pour une parenthèse enchantée de printemps
C’est une parenthèse enchantée qui, l’instant d’une visite, vous invite à laisser votre tête au vestiaire et vous plonger dans un monde où l’imaginaire réunit l’homme et la bête dans un même microcosme. Sophie Verger et son labyrinthe de l’imaginaire, part dans une direction, revient et y retourne à la recherche d’une nouvelle création. Elle raconte une histoire avec des animaux, tout en ne recherchant pas la réalité anatomique. « Je m’amuse avec eux, je les mets ensemble avec leurs petits, ou je raconte des histoires avec des petites filles. Que ce soient des animaux ou des personnages, ça n’a pas d’importance, c’est une recherche autour des volumes, les animaux sont tellement différents. Quand je passe de l’hippopotame à l’éléphant ou à la girafe il y a de multiples possibilités », explique-t-elle.
Peintures et sculptures
Les peintures de Frédéric Blaimont se distinguent par leur simplicité thématique, presque banale, dégageant une atmosphère particulière où la solitude des personnages est souvent présente. Ses toiles associent bienveillance et méchanceté, dépeignant parfois des personnages peu sympathiques avec une délicatesse inattendue.
Thomas Danel a baigné depuis son enfance dans l’univers artistique de sa maman, Françoise. Il s’est vite affirmé dans un style géométrique où la maîtrise de la matière domine dans son travail construit, structuré, laissant place à une émotion sensible et apaisante.
Les personnages féminins de Dom Dewalles sont gracieux et empreints de bonté. Afin que chacun puisse s’identifier et écrire son propre récit, elle les a volontairement dépourvus d’yeux. Habitée à la fois par la musique, le théâtre et la poésie, elle retranscrit dans son travail pictural toute l’intensité narrative qu’elle puise dans ces trois disciplines.
Enfin, les sculptures d’Eric Vanel explorent l’intensité du genre féminin et le monde sauvage en s’inspirant des mythes antiques ainsi que de la littérature moderne. Dans son processus créatif allant du modelage de la terre à la patine du bronze, il vise à capturer l’émotion au travers de ses œuvres et à créer une résonance avec le spectateur.
Jusqu’au 28 avril à la galerie Septentrion, chemin des Coulons à Marcq-en-Barœul. Tél. : 03 20 46 35 80. Ouvert du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30, le dimanche de 15h à 18h30