Pfizer et AstraZeneca tentent d'investir en Chine sans irriter les Etats-Unis Contenu réservé aux abonnés
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Le Davos chinois qui se tient dans le sud du pays s'est doublé d'une réunion de nombre de dirigeants de grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux dans la Capitale. Ils courtisent cet immense marché. Pour y investir sans indisposer l'Occident soucieux de souveraineté sanitaire, AstraZeneca veut avoir une production par continent.
Par Myriam Chauvot
Ménager la chèvre et le chou, investir toujours plus en Chine sans risquer un retour de flammes de l'Occident inquiet de sa souveraineté sanitaire perdue : c'est une voie étroite mais qui n'effraie pas les géants pharmaceutiques. Pendant qu'aux Etats-Unis, des parlementaires tentent de faire passer une loi « Biosecure » empêchant les gros acteurs chinois de bénéficier des commandes fédérales américaines de médicaments, Pfizer et AstraZeneca ont rappelé, par des déclarations enthousiastes, leur engagement en Chine.
En marge du « Davos » chinois qu'est le forum économique de Boao (dans le sud du pays), les directeurs généraux de nombre de grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux étaient réunis à Beijing pour le forum annuel du ministère du commerce destiné à attirer les investissements étrangers. AstraZeneca, Bayer, Bristol Myers Squibb, GSK, Novartis, Pfizer, Takeda… ils n'avaient pas été aussi nombreux dans une même réunion en Chine depuis la pandémie.
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