Avec le projet Nocturne, le multi-instrumentiste-vocaliste et "aventurier de la créolité", David Walters, est parvenu à réunir des lumières dans leurs spécialités.
Le percussionniste guadeloupéen Roger Raspail, le maître malien de la kora, improvisateur hors pair, Ballaké Sissoko et enfin le violoncelliste amoureux des Antilles, Vincent Segal, dont on ne compte plus les side-projects avec la crème d’ici et d’ailleurs (-M-, Vanessa Paradis, Cesária Évora, Salif Keïta, Sting...).
Une histoire née durant le confinement, devenue session live "entre amis", qui depuis se promène sur les routes bien au-delà de l’Hexagone. Ce week-end, les mélodies du Mali ont épousé les contours de la Guadeloupe et de la Martinique, au Carré de Sainte-Maxime.
Une musique traversée d’hommages aux figures Sam Cook, Manu Dibango, Fela Kuti mais qui raconte aussi l’inspirant bateau-refuge que David loue chaque été, ici raconté avec le titre Carioca et interprété en trio.
Partage à grande échelle
Dans cet ensemble à géométrie variable, Roger Raspail chante lui aussi un titre et le duo Segal-Sissoko retrouve le temps d’un instrumental tout en délicatesse la grâce de Chamber Music.
Près d’une heure trente de notes, teintées de joie et de mélancolie, qui feront se lever des spectateurs du premier rang, pour quelques pas de danse bien rythmés.
Un set acoustique symbole de partage et invitant à la rêverie qui a préparé le public maximois pour Dreamers#1, spectacle de danse contemporaine programmé vendredi 22 mars dans ce même Carré.
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