Le 17 octobre 2013, Ingrid Chauvin et celui qui était alors son mari, Thierry Peythieu, devenaient parents pour la première fois. L'arrivée de leur petite fille, prénommée Jade, dans leur vie les a comblés de bonheur. Mais, malheureusement, cinq mois plus tard, ils ont vécu un terrible drame : leur enfant est décédée. S'ils se sont séparés en 2020, ils continuent à honorer régulièrement la mémoire de la grande sœur de leur fils Tom (7 ans et demi). Ce lundi 25 mars 2024 a marqué la dixième année depuis la disparition de la fillette, et sa maman a souhaité parler d'elle à cette occasion.

Ingrid Chauvin évoque la douleur qui perdure avec les années

En partageant une image avec le prénom de sa fille écrit en blanc sur un fond noir accompagné d'un cœur, Ingrid Chauvin a tenu à remercier tous ceux qui lui avait envoyé des "messages emprunts d'amour" en cette journée difficile. "Comme chaque année à cette même date, mon cœur se déchire, je me sens éteinte... Dans la douleur...", confie l'actrice de Demain nous appartient.

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La maman de Jade poursuit en expliquant que, si elle a assimilé ce qu'il s'est passé, la peine est toujours là. "Et pourtant, quelle est la différence entre hier, aujourd'hui ou demain ? J'ai appris avec le temps l'acceptation, j'ai apprivoisé tant bien que mal l'absence, le manque. Je navigue, j'avance du mieux que je peux avec le traumatisme de son départ au creux de mes bras. J'ai la chance inouïe d'être aujourd'hui divinement épaulée et accompagnée, je suis même heureuse comme jamais il m'a été permis de l'être, et pour autant, à chaque 25 mars, je revis chaque seconde, dans mon corps, dans ma tête, l'horreur de son départ. Je ne peux faire autrement que me mettre entre parenthèses, laisser passer les heures et attendre la nuit pour retrouver du sommeil", confie Ingrid Chauvin.

Si la date de la mort de sa fille apporte avec elle chaque année du chagrin, Ingrid Chauvin montre aussi sa force et sa résilience, en expliquant : "Rien ne changera à ce niveau-là, mais je sais pertinemment que demain sera mieux, alors attendons demain...".