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Témoignage

Tinder détox : «Je fais moins de plans cul sans lendemain, mais le sexe est plus doux et épanouissant»

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Lassés des applications de rencontre après les avoir largement écumées, ils ou elles ont décidé de les désinstaller voire de s’en passer plus ou moins définitivement pour s’en remettre au «hasard». Pour «Libé», ils ou elles racontent le pourquoi de leur désaffection des rencontres virtuelles. Dans notre troisième épisode, Julou, 26 ans, traducteur·ice à Marseille.
par Florian Bardou
publié le 24 mars 2024 à 10h49

«J’ai désinstallé les deux dernières applis que j’avais encore, Grindr et Tinder, il y a six mois. Auparavant, j’utilisais aussi OkCupid et Bumble, mais j’ai vite arrêté car c’était trop d’en avoir quatre sur son téléphone. Je les ai supprimées pour deux raisons : d’abord parce que je me retrouvais à être réduit·e à des aspects de ma personnalité ou de mon identité. Je ne fais en effet aucun mystère de ma non-binarité. Soit j’avais des trolls qui venaient se foutre de ma gueule et la nier, soit on venait me demander de manière pas très fine des infos. Je n’ai aucun problème avec la pédagogie, mais je n’étais pas sur ces applis pour ça. Ensuite, parce que ça déréalise la rencontre. J’avais l’impression d’aller sur les applis pour y aller plutôt que pour faire des rencontres. J’étais un peu addict à ça et je me suis dit «est-ce que je n’essayerais pas de m’en passer ?»

«Or j’ai tendance à prendre des décisions du jour au lendemain. Un matin, je me suis réveillé·e et je les ai dégagées. Sur le moment, je n’y ai pas trop réfléchi. Mais je m’inquiétais quand même de moins rencontrer de personnes. J

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