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Marseille : quand les cellules souches s’attaquent à "Crohn"

Dans la salle blanche de l’hôpital de la Conception à Marseilles, les cellules souches sont récupérées.

Dans la salle blanche de l’hôpital de la Conception à Marseilles, les cellules souches sont récupérées.

Photo Christophe ASSO (AP-HM)

Marseille

Reportage dans le laboratoire du service de thérapie cellulaire de l'AP-HM

15 h. Le téléphone sonne. La voiture est prête. "On décolle", lance Julie Véran, responsable production au département de thérapie cellulaire à l’hôpital de la Conception (AP-HM).

L’équipe s’active, direction l’hôpital Nord car, dans moins d’une heure, les cellules souches contenues dans la graisse d’une patiente devront lui être réinjectées pour traiter des complications liées à sa maladie de Crohn.

16 h 30. Le traitement a pu être injecté. "La patiente se porte bien." La fin d’une journée mouvementée qui a démarré huit heures plus tôt, au bloc opératoire de l’hôpital Nord. Les équipes de chirurgie aidées du Dr Maxime Abellan Lopez, chirurgien plastique de la Conception ont prélevé "par liposuccion" la graisse de la patiente.

"En fonction de la topographie des personnes, le prélèvement peut s’effectuer soit dans l’abdomen soit dans les régions fessières", explique le Dr Abellan Lopez. Au total, 200 millilitres de volume graisseux qui sont, rapidement, envoyés au laboratoire de thérapie cellulaire à la Conception. Dans la salle "blanche", des techniciens spécialisés travaillent cette "matière première". Sans en détériorer la qualité, les cellules sont nettoyées, filtrées et conditionnées pour en faire un élixir cellulaire.

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