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Manifestation des agriculteurs : une arrestation pour jets de cocktails Molotov, trois blessés, suivez la situation en direct

Une nouvelle mobilisation des agriculteurs a débuté ce mardi à Bruxelles, en marge du Conseil européen des ministres de l’agriculture et de la pêche. Il s’agit de la troisième manifestation d’agriculteurs en colère dans la capitale depuis le début de l’année, après celles du 1er février et du 26 février. Durant celle-ci, deux policiers ont été blessés et un journaliste a été frappé au visage.
Par la rédaction avec Belga
Temps de lecture: 3 min

Les confrontations entre les agriculteurs et la police ont été intenses, mardi midi, aux abords de la rue de la Loi et du rond-point Schuman. Ces affrontements ont mené à des tensions au sein même de la manifestation, entre des participants et des journalistes, pris à partie avec des jets d’œufs et de pétards à leur encontre. L’un d’eux a même été frappé.

La police a confirmé qu’un particulier a été arrêté judiciairement pour des jets de cocktails molotov vers les services d’ordre. Du gaz lacrymogène a également été utilisé et des tracteurs ont été immobilisés car des agriculteurs voulaient forcer un dispositif de la police avec ceux-ci. De plus, des quantités importantes de pneus de voiture, de paille… ont été incendiées à différents endroits.

De nombreux agriculteurs n’ont pas caché leur inquiétude quant à la présence nombreuse de journalistes, photographes et cameramen durant la manifestation. Selon eux, un policier en civil s’est fait passer pour un journaliste ou photographe. Dès les premières heures de la protestation, des manifestants tentaient de masquer les caméras et des membres de la presse ont été bombardés d’œufs, de feux d’artifice et de pétards.

« Deux collègues de la zone de police de Bruxelles CAPITALE Ixelles ont été blessés, ils ont été transférés à l’hôpital pour des examens et ils ont respectivement 11 et 13 jours d’incapacité de travail. Plusieurs projectiles ont été lancés en direction des pompiers et des forces de l’ordre. Plusieurs procès-verbaux seront dressés par les forces de police en cas d’infraction au code de la route. Nous avons compté 250 tracteurs », précise le communiqué de la police.

Un journaliste frappé

Un journaliste qui voulait photographier les agriculteurs a par ailleurs été frappé au visage durant la manifestation. Certains manifestants semblaient par ailleurs craindre d’être poursuivis par la suite sur base de vidéos. Lundi, le parquet de Bruxelles a en effet annoncé que trois agriculteurs soupçonnés d’avoir commis des actes de violence contre la police lors d’une précédente manifestation à Bruxelles, fin février, ont été identifiés grâce à des images vidéos. L’un d’eux a déjà été auditionné par la police puis relaxé. Les deux autres seront prochainement convoqués pour être entendus.

La police reste présente en nombre autour de la rue de la Loi, notamment, afin de surveiller la situation et d’éteindre toute nouvelle tension autour de la manifestation.

 

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5 Commentaires

  • Posté par Dupont Vincienne, mercredi 27 mars 2024, 0:15

    Ils commencent sérieusement à nous pomper l'air et cette violence est inadmissible.

  • Posté par Lecocq Jean-Louis, mardi 26 mars 2024, 17:49

    Ils avaient toute ma sympathie (je ne verrais aucun inconvénient à payer mon lait ou mon beurre un peu plus cher - pour autant que cette augmentation bénéficie aux agriculteurs et pas à la grande distribution) jusqu'au lancer de cocktails Molotov. Là on ne rigole plus messieurs, que la police vous rentre dans le lard (bio) et à la maison.

  • Posté par collin liliane, mardi 26 mars 2024, 17:20

    Bon courage à la police bruxelloise dont on comprend de mieux en mieux les difficultés de recrutement.

  • Posté par VERDOODT Jean-marie, mardi 26 mars 2024, 17:11

    Avec ces antécédents, pourquoi n'interdit-on pas ces manifestations ?? Manque de courage des "autorités" ?

  • Posté par Dagnelie Raphaël, mardi 26 mars 2024, 17:03

    Manifester est un droit mais la violence est un délit

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