Léna Gallo, jeune Arrageoise expatriée au Canada, publie « Connexions », son premier roman
Si on remonte le fil de sa propre vie, Léna devait passer un an au Canada, dans le cadre d’échanges universitaires. Elle y est finalement restée. Dix ans plus tard, elle publie « Connexions »chez Spinelles. « Mon héroïne est une jeune Arrageoise qui part étudier au Canada, c’est donc largement inspiré de mon expérience ! »
« Ce n’est pas grave d’avoir peur »
Léna a dû surmonter de nombreux obstacles en arrivant outre-Atlantique. « Comment s’adapter, s’intégrer, c’est difficile au départ ! Le système universitaire est totalement différent du nôtre (moins de cours, davantage de travail personnel, de la recherche). À l’arrivée, on ne connaît personne, il faut se débrouiller seul. Et quand on est introverti, il faut sortir de sa coquille ! Ce n’est pas grave d’avoir peur, il y a forcément du positif qui ressort de tout ça. On gagne toujours à essayer », assure-t-elle enthousiaste.
Montréal est une grande ville à taille humaine.
Si Léna apprécie l’accueil du pays, la nature, « des gens moins stressés qu’en France, Montréal est une grande ville à taille humaine ». Elle ne serait peut-être pas restée si elle n’avait pas rejoint les sororités, des associations très répandues aux États-Unis – mais plutôt méconnues ici – qui facilitent l’intégration par des activités, des rencontres… entre « sœurs ».
Léna conseille son livre « aux ados et aux jeunes adultes, pour rassurer ceux qui partent à l’étranger ou qui le souhaitent ». Un deuxième roman, suite du parcours Anna, est en préparation.
Édition Spinelle ; 18€
