En direct Revivez la visite du ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, ce vendredi à Nancy
Un an après le lancement du plan Eau par le président Emmanuel Macron, le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, Christophe Bechu est en visite ce vendredi, à Nancy. La date de ce déplacement à valeur de symbole, le 22 mars étant la Journée mondiale de l'eau
17 h 00.- C'est la fin de ce direct
C'est la fin de notre direct. Merci à tous de nous avoir suivis durant cette visite du ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu à Nancy.
16 h 40 : Questions - réponses avec les étudiants
La séquence est plus un jeu de questions-réponses avec les etudiants.
Un etudiant en BTS metiers de l'eau a demandé « quelles mesures le gouvernement compte-t-il prendre pour pallier le manque de personnel prévu dans la filière eau avec 350.000 personnes en moins dans 10 ans ? »
« 400.000 emplois dans la transition énergétique sont prévus dans les années à venir » a répondu le ministre en insistant sur le fait que l'on recrute dans la filière des métiers de l'eau mais que les effectifs doivent être réhaussés dès 2027 et 2028.
Le ministre a répondu aussi à une question sur les eaux non conventionnelles : il a admis que c'était le prochain chantier avec notamment la réutilisation des eaux grises « pour que l'eau du lave-linge ou utilisée dans la salle de bain puisse être réutilisée dans les toilettes ».
Christophe Béchu clôt la séquence en soulignant que « la vraie prévention, ce n'est pas trois mois avant qu'elle se fait et les 53 mesures vont dans ce sens. » Il a aussi rappelé que cette préservation de l'eau était l'affaire de tous : chaque personne consomme149 litres d'eau potable chaque jour.
16 h 30.- Dernière étape : la Maison des Sports
Le ministre est là pour conclure une journee de conférences d'Aquanova, pôle de compétitivité de la filiere eau.
A ses côtés, la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, la préfete Françoise Souliman et le recteur de l'académie Nancy-Metz Richard Laganier.
15 h 30.- Christophe Bechu rassure les agriculteurs
Après ce tour de table, Christophe Bechu a répondu aux inquiétudes des agriculteurs en prônant un assouplissement des règles pour s'adapter aux réalités locales. « Regardez les Pyrénées-Orientales où il n'y a pas plu depuis deux ans et le Pas-de-Calais qui a connu des inondations récemment. On voit bien que la règle nationale a ses limites. »
« Vu le contexte du rechauffement climatique, on n'a pas franchement le droit à l'erreur » souligne la vice-présidente du Département et présidente de l'agence de l'eau Rhin-Meuse, Audrey Bardot. Cette dernière a insisté sur le fait d'avoir des règles du jeu claires pour que chacun prenne ses responsabilités, en prenant l'exemple de l'accompagnement. « Si in fine ça ne fonctionne pas, il faut que l'Etat soit à nos côtés pour prendre des mesures complémentaires. »
« Ce qu'il faut inciter à faire, c'est un état des lieux par intercommunalités car la plupart des captages et forages sont anciens et les fuites sont parfois importantes » précise Rose-Marie Falque presidente de l'AMF.
Après une dernière intervention de Christophe Bechu, la table ronde se termine. Prochaine étape : la Maison des sports, à Tomblaire, pour la fin de cette sequence.
15 h 15. - Signature d'une convention de protection des captages
Chaynesse Khirouni, présidente du Département, s'est félicitée que les différentes parties aient pu se réunir autour de cette convention. « C'est une chance de réussite supplémentaire et la preuve qu'on a la capacité de nous retrouver ensemble sur les dossiers importants. »
Jeremy Jennesson, président de la FDSEA 54, évoque la problématique d'un désherbant très largement utilisé dans le département mais qui est sur la sellette à l'échelle européenne. Avec un risque, le recours à des solutions « phyto » nettement moins vertueuses et pouvant avoir des conséquences dramatiques sur la qualité des eaux. « On va vers quelque chose d'explosif, note le président de la FDSEA.
Laurent Rouyer, directeur de la chambre d'agriculture, a lui aussi salué la signature de cette convention. « On est un des premiers départements à l'avoir fait. »
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14 h 40.- Table ronde à la préfecture : à la reconquête de la qualité de l'eau
Table ronde à la préfecture sur la présentation de la politique de reconquête de la qualité de l'eau dans le département de la Meurthe-et-Moselle avec un zoom sur les captages.
Christophe Bechu s'installe à la droite de Françoise Souliman, aux côtés de Prisca Thevenot. Roland Lescure n'est en revanche pas présent sur la séquence de l'après midi.
La préfete, Françoise Souliman ouvre la seance. Elle rappelle la signature, ce lundi, d'un accord de partenariat entre l'Etat, le Département, l'agence de l'eau Rhin-Meuse et la chambre d'agriculture.
Tour de table qui permet notamment à Emmanuel Dirtaine, de la DDT (direction départemental des territoires) de faire un point sur le contexte meurthe-et-moselan.
Quelques indicateurs marquants :
- 20% seulement des masses d'eau sont en bon état écologique. Objectif ? Remonter à 52% en 2027.
- 90% du département en zone vulnérable nitrate.
- 65 points de captage d'eau potable dans le departement (sur les 472 que compte le departement).
Photo Cédric Jacquot
12 h 55.- « La transition écologique, une source de nouvelle compétitivité »
Roland Lescure embraye : « On est dans une nouvelle révolution industrielle et cette révolution elle est verte. Les industries se reinstalleront en France et les industries traditionnelles resteront en France à une seule condition : quelles épousent la transition écologique non pas comme une contrainte mais comme une source de nouvelle compétitivité. »
Il a aussi salué l'action de Novacarb qui a réduit sa consommation d'eau de 50% et qui s'est engagée comme une cinquantaine d'autres entreprises à réduire de 10% supplémentaire dans les 2 ans. « L 'écologie et l'économie sont les deux faces d'une même pièce qu'on doit reconcilier. »
12h50. - 2 millions de m3 par an d'économie pour Novacarb
Christophe Bechu a rappelé que le plan eau visait tout le monde et a salué l'action de Novacarb qui économise 2 millions de m3 d'eau par an.
Interrogé sur le contexte de baisses des aides, le ministre a répondu qu'il n'y aurait pas moins d'aides et que les budgets étaient sanctuarisees. « Mais ce n'est pas seulement une question de montants mais aussi d'état d'esprit. C'est aussi un élément fondamental pour les clients et les consommateurs qui devient un élément economique. »
12 h 00.- 3 millions d'€ pour Saint-Gobain PAM
Roland lescure fait une annonce : l'Etat va subventionner l'achat d'un four à induction de l'usine de Saint-Gobain Pont-à-Mousson à hauteur de 3 millions d'euros. Ce four va permettre un meilleur recyclage.
Sabrina Soussan prend la parole et évoque notamment la question des fuites d'eau, évoquée également un peu plus tôt par Christophe Bechu. Un rapport sur les communes, paru il y a quelques jours, indique qu'il y a 198 points noirs en France, c'est-à-dire des communes où les fuites d'eau sont supérieures à 50%. La Meurthe-et-Moselle en compte notamment dans le sud du département, dans le secteur de Lunéville : Blâmont, Cirey-sur-Vezouze, Neufmaisons et Val-et-Chatillon.
Photo Cédric Jacquot
11 h 45.- Signature du contrat stratégique filière eau 2024-2027
La délégation est de retour à la salle des fêtes de Novacarb.
Tout le monde est réuni pour la signature du contrat stratégique filière eau 2024-2027.
Le ministre de la Transition écologique, Christophe Bechu et le ministre délégué à l’industrie, Roland Lescure sont derrière la table aux côtés de Sabrina Soussan, présidente comité strategique de la filiere eau, Noui Bourahli, représentant FO et Jean-Marc Thourel, secrétaire national CFDT en charge du secteur.
Roland Lescure rappelle que l'industrie est volontariste dans la decarbonation avec 40% de baisse depuis 30 ans. « La transition écologique est en train de devenir un facteur de développement économique pour les entreprises. »
A son tour, Christophe Bechu prend le micro : « Ce plan a trois ambitions : comment on économise la ressource, comment on l'optimise et comment on agit sur la qualite. » Il rappelle que sur les 53 mesures prises l'an dernier, 53 sont engagées.
Concernant la réutilisation des eaux usées, il rappelle que dans ce domaine, la France fait 10 fois moins bien que l'Italie et 20 fois moins bien que l'Espagne. Mais 700 projets sont dans les tuyaux depuis le lancement de ce plan. L'objectif était de faire 1 000 projets... en 5 ans.
Il évoque les conséquences du dérèglement climatique dans les quatre points cardinaux. A L'Est, il cite la modification du paysage avec la diminution du manteau neigeux qui est en train de transformer nos habitudes et à aussi des conséquences sur l'eau.
Photo Cédric Jacquot
11 h 30.- Un point sur la décarbonation du site
C'est sous une météo clémente que la visite du site Novacarb se poursuit avec une séquence decarbonation.
L'entreprise a signé un contrat de transition écologique en novembre dernier avec le gouvernement. En effet, elle fait partie des 50 plus gros pollueurs de France. Elle consomme 2 terras d'énergie par an. « Cest un sujet critique » explique une responsable de Humens.
L'entreprise a déjà investi 250 millions d'euros en ce sens, permettant une réduction de 50% d'émission carbone depuis 2016. « On est convaincus de la nécessité de decarboner et on met tout en œuvre pour cela. » Raymond Sinnah explique que l'économie réalisée sur le plan énergétique represente 0,1% des 4.8% de la France en 2023. « C'est quand même élevé... » dit-il en substance.
10 h 50.- La visite du site Novacarb a commencé
Raymond Sinnah, président de Humens depuis 2014 et dont Novacarb est une filiale, prend la parole dans le bus. Il rappelle la stratégie de decarbobation du site. Objectif ? Sortir du charbon fin 2025 et carbone neutre avant 2035
Novacarb : 400 employés dont 320 sur le site de laneuveville
Photo Cédric Jacquot
11 h 10.- Un point sur le cycle de l'eau à Novacarb
La délégation s'arrête. Marc Leonard, responsable du site Novacarb, fait le point sur le cycle de l'eau sur le site. Il explique que depuis 1998, 50% d'eau en moins est utilisée dans le process. Concernant les rejets : le site prélève 1 million de mètres cubes dont 80% sont restituées dans le milieu.
Christophe Bechu prend la parole et salue les actions du groupe Humens en mettant en avant qu'il s'agit d'un site industriel historique. « Comment les industries hstoriques sont capables de bouger? c'est un enjeu crucial ! »
4 000 € d'investissement
Roland Lescure embraye et insiste sur le fait que dans 170 ans (l'âge de l'usine Novacarb) une entreprise ne pourra se developper que dans la decarbonation. « Il faut transformer le rapport de l'économie à l'ecologie. »
Sur la partie qualité des rejets, Novacarb travaille avec l'Agence de l'eau et la Région. Le sujet est phase d'étude.
L'idée est de réduire la pollutin engendrée par un tel géant de l'industrie afin de tendre vers une une gestion plus économe et vertueuse de l'eau
L'an dernier, 400000 € ont été investis sur ce dossier pour une meilleure gestion de l'eau et des rejets.
Christophe Béchu est en visite sur le site de l'usine chimique Novacarb. Photo Cédric Jacquot
10 h 35.- Arrivée de la délégation
La délégation vient d'arriver avenue Louise et salue les dirigeants du groupe Humens et Novacarb (filiale) ainsi que les élus.
Elle se rend ensuite dans un bus afin de visiter l'usine. Christophe Bechu, Roland Lescure et Prisca Thevenot sont accompagnés de Marc Léonard.
Photo Anthony Guille
10 h 20.- Une délégation attendue
Une vingtaine de personnes attendent l'arrivée de la délégation... Il y a notamment Jérôme Betton, directeur régional de l'ADEME, Jean-Paul Gavriloff premier adjoint à la mairie de Laneuveville... Des membres du groupe Humens, en gilet orange, sont egalement presents. Le président de Humens, Raymond Sinnah est également attendu
Il y a également François Werner, vice-président de la région Grand Est, Audrey Bardot, vice-présidente de conseil départemental et présidente de lagence de l'eau Rhin-Meuse ainsi que le députée 4e circonscription de meurthe et moselle, Thibault Bazin, et le député de la 2e circonscription, Emmanuel Lacresse est là aussi. Le sénateur Jean-Francois Husson est aussi présent.
Et il y a, bien sûr, Marc Leonard, responsable du site de l'usine chimique Novacarb.
10 h 05.- Au programme de cette journée
La visite de l'usine chimique Novacarb à Laneuveville La Madeleine où doit être signé un contrat stratégique de la filière eau.
Spécialisée dans la production de carbonate et de bicarbonate de sodium, la filiale du groupe Humens fait partie des usines les plus polluantes du territoire...
La délégation se rendra ensuite à la préfecture dans le cadre d'une convention de protection des captages, avant de terminer la séquence à la Maison des Sports de Tomblaine avec une conférence portant sur la préservation de la ressource en eau organisée par le lycée professionnel Varoquaux avec Hydreos.
Alors president de la Republique, Nicolas Sarkozy s'était rendu lui aussi sur ce site, il y a 13 ans, pour l'inauguration de l'unité Bianca.
Christophe Béchu en quelques dates
Depuis juillet 2022, Christophe Béchu est ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Après avoir été ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur et de la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé des Collectivités territoriales
Avant son entrée au gouvernement, Christophe Béchu a été maire d'Angers de 2014 à 2022.
Il aussi été sénateur entre 2011 et 2017 et député européen de 2009 à 2011. Il a présidé le Département de Maine-et-Loire pendant dix ans, de 2004 à 2014.
Il a été aussi à la tête de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), un établissement public chargé de coordonner le financement de grands projets d'infrastructures de transport. Il a été reconduit dans ses fonctions par le président de la République en juin 2021.
Et il a présidé l’Observatoire national de l’action sociale (ODAS), dont la mission consiste à analyser les actions des collectivités locales en matière de cohésion sociale de 2015 à 2022.
10 h.- Une date symbolique pour le déplacement du ministre
Un an après le lancement du plan Eau par le président Emmanuel Macron, le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires est en visite ce vendredi, à Nancy.
Après s’être rendu ce jeudi dans les Pyrénées Orientales, un département en proie à des sécheresses intenses depuis deux ans, le ministre doit faire le point sur les mesures engagées un an après le lancement du plan Eau.
La date de ce déplacement à valeur de symbole, le 22 mars étant la Journée mondiale de l'eau.
Le Ministre est accompagné de Roland Lescure, ministre délégué chargé de l'industrie et de l'énergie et de Prisca Thévenot, ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique , porte-parole du gouvernement.
