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Vesoul Mars Bleu : le GH70 fait de la prévention contre le cancer colorectal

Mars Bleu est une campagne nationale de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal. Pour l’occasion, le GH70 a fait venir de nombreux acteurs de la santé dans son hall pour une journée de prévention.
Éléonore Claude - 25 mars 2024 à 18:02 | mis à jour le 25 mars 2024 à 19:26 - Temps de lecture :
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« Environ 20 polypes sur 1000 sont cancéreux », explique Sylvie Simon, chargée de la prévention pour le Centre de dépistage des cancers de Bourgogne Franche-Comté.  Photo Bruno Grandjean
« Environ 20 polypes sur 1000 sont cancéreux », explique Sylvie Simon, chargée de la prévention pour le Centre de dépistage des cancers de Bourgogne Franche-Comté.  Photo Bruno Grandjean

« Le but de la prévention est de traiter avant que le cancer ne devienne méchant. » Au GH70 , plusieurs acteurs se mobilisent pour Mars Bleu, le mois de prévention contre le cancer colorectal. Pour l’occasion, des stands se sont emparés du hall de l’hôpital vésulien : la Ligue contre le cancer, la CPTS (Communauté professionnelle territoriale de santé), l’Assurance maladie ou encore le Centre de dépistage des cancers proposent des ateliers et renseignent les curieux.

Un test de dépistage à faire chez soi

Avec ses collègues, Sandrine Saintcloud, infirmière, propose un questionnaire de prévention et une promenade virtuelle au cœur de l’intestin. « Nous avons des techniques de traitement qui évoluent très rapidement. Au bloc, on utilise déjà les intelligences artificielles pour repérer et traiter des polypes - des tumeurs bénignes sur les muqueuses du colon - qui font à peine quelques millimètres et qu’on ne verrait pas à l’œil nu. »

Pour tous ceux qui se mobilisent aujourd’hui au GH70, la prévention est donc essentielle, afin de traiter rapidement. « On guérit les cancers colorectaux dans 9 cas sur 10 », explique Sandrine Saintcloud, mais encore faut-il les repérer tôt.

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Un dépistage pour « vérifier que tout va bien »

« Le test de dépistage peut se faire chez soi. » Et ça n’a rien à voir avec une coloscopie. Car si le taux de dépistage reste encore trop faible, c’est bien souvent à cause de la confusion qui est faite entre le test de dépistage du cancer et cette intervention qui suscite beaucoup de crainte.

En France, le cancer colorectal touche 43 000 personnes. C’est le 3e cancer le plus fréquent chez les hommes et le 2e chez les femmes. Le dépistage se fait à partir de 50 ans, et tous les deux ans pour les personnes bien portantes. Car « plus de 80 % des cancers se déclarent après 50 ans », explique Sylvie Simon, chargée de la prévention pour le Centre de dépistage des cancers de Bourgogne Franche-Comté. « Le but n’est pas de faire un dépistage pour alarmer au moment où l’on ne se sent pas bien. Ce dépistage est une façon de vérifier que tout va bien. »

« L’exercice physique est essentiel »

Mars Bleu est donc l’occasion de promouvoir les dépistages auprès d’une population quinquagénaire. Mais cette démarche n’est pas suffisante. Mathilde Reuille (CPTS) met en garde : « Il y a un lien inévitable entre tabagisme et cancer. Et tous les types de cancer sont concernés, pas seulement celui des poumons ». En face de son stand, des diététiciennes présentent un vélo qui produit des smoothies. Elles concluent : « L’exercice physique est essentiel pour réduire les risques de cancer du côlon, tout comme la consommation de fruits, riches en fibres et bons pour l’intestin ».