"Il y a un axe Mélenchon-Le Pen contre ma réforme de l’assurance-chômage, mais ce n’est pas une surprise...", a commenté le Premier ministre, lors de sa visite dans l'usine L'Oréal de Rambouillet, dans les Yvelines, ce jeudi 28 mars.
"Le Pen et Mélenchon, sur la question du travail, c’est un seul et même parti. Extrême droite-extrême gauche, même combat contre le travail...", renchérit Gabriel Attal, qui venait défendre ses annonces faites au journal de 20 heures de TF1, la veille, le mercredi 27 mars au soir, sur le domaine du travail. Parmi ces annonces : la baisse de l'indemnisation des chômeurs à douze mois, pour selon lui, pousser à une reprise de l'emploi des français.
Pas de période d'austérité
"Partout en France, les entreprises, les commerçants, les artisans, les PME cherchent à recruter et, de l’autre côté, nous avons 7 % de chômage. Nous, on assume de dire qu’il faut inciter davantage à la reprise d’emploi", continue celui qui refuse de parler de période d'austérité pour la France.
"La France, parmi les pays qui nous entourent, est le pays où les entreprises sont les plus imposées. L’État doit être exemplaire. J’ai annoncé un plan de 10 milliards d’économie dès ma nomination", indique le Premier ministre, qui a aussi expliqué : "Un pays surendetté n'est pas un pays libre de ses choix".
Ahmed Taghza
COMMENTEZ CET ARTICLE
Soyez le premier à commenter cet article