Anne Margerie a grandi sur la Côte d’Opale où elle se découvre le goût pour le dessin et la peinture. Après des années passées à Paris pour y mener ses études d’orthophonie, elle est éblouie par lumière et le ciel de la Côte fleurie, et se prend de passion pour la photographie.
Lorsque l’on regarde vos photos, la mer est très présente. Vous êtes originaire de la Côte fleurie ?
Vous avez raison. Je photographie beaucoup les bords de mer, même s’il m’arrive de faire également des photos de la campagne, des couchers de soleil ou bien encore des façades de maisons situées à Touques, la commune où j’ai mon cabinet. Pour autant, je ne suis pas originaire de la Côte fleurie mais de la Côte d’Opale. Je suis arrivée en Normandie il y a cinq ans seulement. Et, depuis que je suis arrivée ici, je suis éblouie par la lumière de la Côte fleurie.
Votre cabinet à Touques ? Vous n’êtes pas uniquement photographe, alors ?
Effectivement ; j’ai plusieurs casquettes. En fait, je suis orthophoniste en libéral. C’est mon activité principale. Mais, je suis aussi maman, vice-présidente du conseil municipal des enfants, présidente association parents d’élèves Peep, élue à Deauville…. et photographe.
Et avec tout cela, vous trouvez le temps de faire de la photographie. Vous vous astreignez à prendre des photos chaque jour, chaque semaine ?
Ah non, surtout pas. C’est de l’art pur. Pour moi, la photographie n’est en aucun cas une contrainte. Je photographie selon mon inspiration, au gré de mes balades. J’adore marcher. Alors, le soir, après ma journée de travail je vais régulièrement en bord de mer. Parfois, je fais plusieurs photos, parfois aucune.
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Vous utilisez un appareil photo numérique ?
Je fais de la photographie numérique, oui. Pour être honnête, j’ai trois appareils photos. Un Canon, c’est mon chouchou. Mais, il m’arrive aussi d’utiliser mon téléphone ; on peut faire de très belles photos avec un Iphone, aujourd’hui. Et puis, j’ai aussi un appareil Fuji que j’aime bien.
Vos photos, très esthétiques, interrogent parfois…
J’aime interpeller l’œil de la personne qui regarde mes photos. Parfois mes photos font penser à des aquarelles. J’adore cette rencontre de la photo et de la peinture. Et l’idée que mes photos puissent offrir un véritable voyage des sens me plaît.
A partir du mois de mars, un certain nombre d’entre-elles seront exposées au Pôle international du cheval…
Tout à fait. Du 29 mars au 25 juin, il sera possible de voir une petite trentaine de mes photographies au PIC. L’entrée est libre. Pour l’occasion j’ai même fait deux tirages d’art. Pour la plupart d’entre elles, ce sont des photos qui n’ont jamais été exposées avant. On peut, ainsi, voir l’évolution de mon travail.
Vous commencez à être connue dans la région. C’est votre troisième exposition, je crois…
Oui, la troisième. A chaque fois, on est venu me chercher. Chaque exposition résulte d’une rencontre. Au tout départ, je mettais mes photos sur les réseaux sociaux pour les partager. Et puis ça a pris de l’ampleur. Comme j’ai un emploi du temps très serré, je ne pensais pas pouvoir exposer. Mais, lorsque j’ai compris, que pour exposer il n’était pas nécessaire besoin d’être présente à temps plein, j’ai tenté l’expérience. D’abord, à l’hôtel-restaurant Le Romantica à Pennedepie en 2023 ; puis au Grand Hôtel de Cabourg fin 2023-début 2024 et, à présent, au PIC dès le 29 mars.
Et après ?
J’ai d’autres projets en cours. Je ne veux pas en parler pour le moment ; je reste concentrée sur l’exposition au Pôle International du Cheval. Je suis en train de la finaliser. Et, j’espère que les gens viendront nombreux ; pour découvrir ce que je fais ou voir l’évolution de mon travail.
Propos recueillis par Hélène BENARD notre correspondante locale
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