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À Dainville, la classe relais du collège Diderot, un dispositif qui permet de revenir dans la course de la scolarité

Au collège Diderot de Dainville, de jeunes élèves, au parcours éducatif un peu compliqué, bénéficient du dispositif classe relais. L’objectif ? Les aider à se réinsérer dans la scolarité.
Par Antoine Groch
Temps de lecture: 2 min

Maël, Alizée et Noah ont rejoint le dispositif classe relais pour une durée de neuf semaines. Ils sont tous les trois en cinquième et viennent de collèges différents. Leur point commun ? Ils sont là pour remonter à bord du train de la scolarité après un petit accident de parcours : absentéisme, attitude passive en classe ou encore comportement opposant. Ce dispositif de l’éducation nationale, porté par le Groupement d’intérêt public, le GIP Forinval et cofinancé par le Fonds social européen +, accueille des élèves dans huit classes à travers le département.

Une approche différente

En classe relais, on met de côté les cours « traditionnels » pour favoriser une approche pédagogique différente. « On mène des projets en tout genre. On leur fait découvrir des métiers, visiter des écoles… », explique Pierre-Marie Groch, coordonnateur de la classe relais de Dainville. Amandine Lardet, éducatrice à la Protection judiciaire de la jeunesse intervient également. « Je suis là pour animer des ateliers sur la citoyenneté, la laïcité et les droits et devoirs des jeunes », explique-t-elle.

En classe relais, les groupes d’élèves sont très réduits.
En classe relais, les groupes d’élèves sont très réduits.

« On travaille beaucoup sur l’orientation parce qu’un élève qui se fixe un objectif comprendra encore mieux l’importance d’être assidu en cours », reprend Pierre-Marie Groch. Maël, 12 ans confirme : « J’ai découvert les métiers de guide, de jardinier, de pompier et d’ingénieur 3D », explique-t-il avec enthousiasme.

Le dispositif est cofinancé par le Fonds social européen +.
Le dispositif est cofinancé par le Fonds social européen +.

On veut leur prouver que, malgré leurs difficultés, ils sont capables de faire de très bonnes choses. »
Pierre-Marie Groch

En classe, les élèves ont l’occasion de travailler avec des imprimantes 3D. « On a construit une imprimante 3D et on apprend à s’en servir », explique Maël. Et pour Pierre-Marie Groch, l’intérêt est tout trouvé : « On veut leur prouver que, malgré leurs difficultés, ils sont capables de faire de très bonnes choses. Avec la 3D, ils apprennent à travailler en autonomie et ça valorise beaucoup l’estime de soi. », explique-t-il avant de reprendre : « Ils apprennent aussi à mener des interviews et les bases du montage vidéo. On participe notamment au concours Je filme le métier qui me plaît. Les élèves ont interviewé un ingénieur de l’entreprise d’impression 3D Dagoma », souligne-t-il.

« On fait des choses super intéressantes. J’ai appris plein de choses en classe relais et j’aime beaucoup venir », conclut Maël. Il ne reste que quelques jours à Maël, Alizée et Noah avant de retourner dans leurs collèges d’origine et de passer le relais à un autre groupe.

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