Alerte attentat à Troyes et Romilly-sur-Seine : les lycéens de Chrestien-de-Troyes, Diderot et Joliot-Curie confinés
Pas de cours ce lundi 25 mars matin au lycée Chrestien-de-Troyes à Troyes. En raison d’une alerte attentat, nous a-t-il été précisé, les élèves ont été confinés dans la cour, en attendant notamment que les parents puissent venir les rechercher.
Plusieurs élèves et personnes de l’établissement auraient reçu un message dans la nuit via l’ENT d’un individu affirmant qu’il ferait exploser l’établissement tout entier ce lundi. « J’ai mis du C4 partout dans le lycée et dans les classes », a-t-il notamment écrit. Les démineurs ont été appelés, ces derniers doivent venir de Châlons-en-Champagne.
Cinq établissements scolaires concernés dans l’Aube
Selon le recteur de l’académie de Reims, douze collèges et lycées de l’académie sont concernés par ces alertes attentat, dont cinq dans l’Aube.
C’est le cas des lycées Diderot et Joliot-Curie de Romilly-sur-Seine. Les élèves y ont été également confinés dans la cour après la réception de messages identiques. Les élèves du Greta ont eux aussi été invités à quitter le bâtiment situé juste à côté du lycée Diderot. Les gendarmes, avec le renfort de la police municipale romillonne, ont procédé aux vérifications dans les bâtiments.
En fin de matinée, une fois les bâtiments fouillés, les élèves de Joliot-Curie ont pu rejoindre leurs classes et les élèves demi-pensionnaires ont pu avoir accès à la restauration. Les parents inquiets venus récupérer leurs enfants ont été rassurés par la proviseure.
Au lycée Diderot, les élèves ont pu réintégrer les locaux après toutes les vérifications vers midi.
Le lycée Marie-de-Champagne à Troyes et le collège Delaunay à Lusigny-sur-Barse ont également été destinataires des menaces d’attentat mais les cours sont maintenus ce lundi. Un contrôle renforcé a été mis en place.
Plusieurs collèges et lycées de la Marne, des Ardennes et de la Haute-Marne ont reçu les mêmes messages de menaces d’attentat via les messageries.
Vendredi et samedi, ce sont des établissements scolaires des Hauts-de-France qui ont été visés par des messages de menaces d’attentats diffusés via les espaces numériques de travail (ENT), après une vague similaire dans des collèges et lycées d’Île-de-France. Il a été décidé de suspendre les ENT des établissements concernés dans les deux régions et de renforcer la sécurité à leurs abords.
